Que sont les nanoparticules d’or ?
Publié le 08/05/2025
Extrait du document
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« Le cancer ne peut pas paralyser l'amour, il ne peut pas briser l'espoir, il ne
peut pas conquérir l'esprit.
» Combattre cette maladie nécessite beaucoup de
courage.
Première cause de décès dans le monde avec la mort de 10 millions de
personnes chaque année, on peut la rencontrer à tout âge.
Même si les décès
diminuent, les cas augmentent et de nombreuses recherches sont en cours.
Les
traitements actuellement maîtrisés et disponibles aux patients sont :
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la chirurgie, utilisée pour retirer les tumeurs et tissus cancéreux.
Elle peut
être curative lorsqu'elle élimine complètement le cancer, ou palliative pour
soulager les symptômes du patient
La chimiothérapie implique l’administration de médicaments pour détruire
les cellules cancéreuses ou diminuer leur croissance.
La radiothérapie utilise des rayonnements ionisants pour cibler et détruire
les cellules cancéreuses.
L’immunothérapie exploite le système immunitaire du corps en renforçant
ses capacités à reconnaître et à attaquer les cellules cancéreuses.
La thérapie ciblée, qui, en ciblant certaines protéines, bloque des
mécanismes qui sont indispensables à la prolifération des cellules
cancéreuses.
Tous ces traitements peuvent être combinés ou utilisés seuls pour guérir le
patient.
Cependant, il est difficile de tuer les cellules cancéreuses sans toucher
aussi les cellules saines.
C’est pour cela que les recherches actuelles se
concentrent sur la précision.
Elles ont récemment prouvé qu’un matériau
particulier est source d’espoir : l’or.
Ce matériau, nous le connaissons bien : il est
présents dans nos bijoux, nos téléphones, le casque spatial de Thomas Pesquet.
Mais en quoi les nanoparticules d’or pourraient-elles offrir de nouveaux espoirs
dans le traitement de certains cancers ?
I.
Que sont les nanoparticules d’or ?
Les nanoparticules d’or sont extrêmement petites, généralement inférieure à 100
nanomètres, ce qui leur permet de pénétrer dans les tissus biologiques.
Elles
présentent également des propriétés optiques particulières, notamment la
résonnance plasmonique en surface ce qui signifie que les électrons du matériau
bougent à une fréquence spécifique en réponse à une certaine longueur d’onde
de lumière.
Cette propriété permet donc leur utilisation dans des techniques
d’imagerie médicale avancée, pour détecter la progression des tumeurs.
De par cette taille, les nanoparticules s’accumulent au niveau des zones
inflammatoires qui présentent des vaisseaux sanguins anormaux.
Ces vaisseaux
comportent des défauts, comme des trous minuscules, à travers lesquels les
nanoparticules passent.
Or, les tumeurs solides causent d’une part une
inflammation locale, et d’autre part une architecture de vaisseaux sanguins
particulière, permettant aux nanoparticules en circulation dans le sang de s’y
accumuler, quelle que soit la localisation de la tumeur.
Cela permettra alors de
repérer plus facilement la présence de ces cellules cancéreuses.
Mais comment ces particules se fixent-elles aux cellules ?
Par leur structure, elles ont tendance à se fixer dans les tissus cancéreux, mais il est
possible de les diriger encore plus spécifiquement vers la tumeur en les recouvrant
de molécules particulières : des....
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