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QI

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 17 juillet 1968 Série D-38 Fiche No 2506 QI 1.

Le calcul du quotient Intellectuel (QI) a pour but de déterminer non seulement le niveau d'intelligence du sujet, mais aussi de rectifier les erreurs que contiennent toutes les échelles métriques des tests.

Introduit en psychologie au début du siècle, il tend de plus en plus à être remplacé par l'analyse factorielle.

2.

Historiquement, le test Binet-Simon fut le premier test d'intelligence tentant une évaluation mathématique des capacités intellectuelles d'un sujet.

Utilisant des séries de questions de difficulté croissante, il permettait de définir un " âge mental ,.

approxi­ matif selon la dernière série de questions auxquelles le sujet était capable de répon­ dre.

Si ce test, appliqué aux enfants, permettait de dépister les signes d'arriération mentale, son emploi généralisé, étendu aux adultes, conduisait à des résultats absurdes.

La majorité des sujets ne dépassaient guère le niveau d'intelligence d'un enfant de 12 ans.

Ce paradoxe, qui fit d'abord douter de la valeur du test, s'explique facilement par le fait que le développement de l'intelligence ne s'effectue pas de manière constante par rapport à l'âge chronologique.

Aussi la notion d'âge mental appliquée aux adultes était-elle insuffisante.

3.

Le psychologue allemand Stern s'efforça de dépasser ces difficultés en introdui­ sant la notion de quotient intellectuel.

Le décalage d'un an entre l'Age chronologique et l'ige mental n'a pas la même signification pour un sujet de 7 ans et un sujet de 12 ans.

Aussi Stern proposa-t-il l'adoption d'une transformation mathématique consis­ tant à multiplier par 100 la fraction ige mental/ige chronologique.

Par le calcul de ce quotient, il devient possible de classer les sujets selon un~ échelle beaucoup plus vaste que la notion d'âge mental.

Afin d'obtenir une précision mathématique encore plus grande, on exprime le QI en centiles et en écarts réduits.

4.

La cotation en centiles consiste à indiquer le rang où se placerait un individu par rapport à cent sujets de même âge chronologique.

Le centile 100 correspondant au meilleur, le centile 0 au plus mauvais.

Cette méthode, facile à appliquer, est cepen­ dant limitée par de graves inconvénients.

Des calculs mathématiques montrent en effet que l'écart entre les centiles 95 et 90 est plus important qu'un écart entre 55 et 50.

Aussi est-il nécessaire d'utiliser des méthodes statistiques qui expriment la différence du centile d'un sujet particulier par rapport à la moyenne; ce sont les écarts types.

Grâce à ces nouvelles unités, il est possible de parvenir à des évaluations relativement précises.

5.

La notion de quotient intellectuel est cependant de plus en plus tenue pour secon­ daire.

L'analyse factorielle, qu_i consiste à calculer les corrélations entre différents tests, pour déterminer des facteurs généraux du comportement, semble être d'une utilisation pratique plus difficile mais beaucoup plus précise.

Elle permet en particulier de déceler les signes d'un retard de certaines fonctions psycho-motrices, qui échap­ pent à l'étude du quotient intellectuel. 2 / 2. »

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