Pulsars

« 1 / 2 Pulsars 1 En juillet 1967, un groupe d'astronomes britanniques, entreprenant des essais avec le nouveau radiotélescope de Cambridge, découvrent soudain des signaux radio-élec­ triques d'une régularité extraordinaire (affectés d'une périodicité de· 1,337 301 13 s) semblables au~ signaux horaires de la radio et provenant d'une région de l'espace o.:.

audun objet n'avait encore été détecté dans Je domaine radio.

Il arrive que les radio-astronomes captent des signaux étranges qui sont en fait des parasites d'ori- .

gine terrestre.

Les chercheurs de Cambridge pensèrent à un faisceau radar accidentellement réfléchi par.

la Lune ou par une planète.

Une enquête sérieuse élimina cette hypothèse et, après un mols d'observation, on se rendit à l'évidence : l'émission, qui se poursuivait de façon invariable, provenait d'un point fixe par rapport aux étoiles, donc d'un objet de l'espace cosmique-.

2 Fait sans précédent dans le!J annales.

de l'astronomie contemporaine, les auteurs de cette découverte déci­ dèrent d'un commun accord de la ter)ir provisoirement secrète.

L'un d'eux, ml-plaisant mi-sérieux; avart évoqué l'hypothèse de messages diffusés par les ..

petits hommes verts " d'une clvJIIsaUon extra-terrestre.

Cependant les chercheurs britanniques, étendant leurs investigations, c;lécouvrlrent dans Jè ciel trois autres sources de signaux radio-électriques brefs et réguliers, chacuné ayant sa périodicité propre.

L'étude des résultats écartait l'hypo­ thèse de signaux artificiels.

On était en présence d'objets célestes d'un type lnconou.

La découverte fut ·rendue publique en février 1968.

3 Ces astres furent baptisés pulsars, de l'anglais « pulse " : Impulsion radio-électrique, et par analogie phonétlqùe avec les qùasars, de découverte téc~nte, eux aussi.

Ce dernier rapprochement n'était PE!S heureux, puisqu'il s'agit d'objets bien diHérents.

Les quasars ont des dimensions de plusieurs années-lumière et ils sont épars à de très grandes distances dans le cosmos. 2 / 2. »