Databac

ptéridophytes.

Publié le 08/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ptéridophytes.. Ce document contient 775 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
ptéridophytes. >n.f., division du règne végétal. Les ptéridophytes présentent deux
générations successives. L'une, de grande dimension, feuillée, porte les spores : c'est le
sporophyte ; l'autre, libre, réduite, mais sexuée, différencie les gamètes : c'est le
gamétophyte. Les ptéridophytes comprennent à la fois les formes les plus anciennes de
végétaux terrestres et des formes encore actuelles. Premiers végétaux à être dotés de
vaisseaux lignifiés qui conduisent la sève brute, les ptéridophytes furent aussi les premiers à
conquérir les milieux terrestres. Leur reproduction, cependant, est restée tributaire de la
présence d'eau : les gamètes mâles sont libérés dans une goutte d'eau où ils nagent jusqu'à
atteindre un archégone (voir le dossier reproduction). Du fait de la présence de vaisseaux et
d'une reproduction discrète, ils ont été classés sous le nom de cryptogames vasculaires.

Origine et évolution.
Parmi les fossiles, le groupe le plus archaïque est celui des rhyniales auquel appartient la
première plante vasculaire connue, Cooksonia, petite forme de quelques centimètres, à tige
ramifiée (silurien supérieur-dévonien inférieur). Dépourvues de racines et de feuilles mais
présentant des tissus différenciés, ces plantes assuraient leur photosynthèse par leur tige.
Elles vivaient en milieu humide.
C'est au dévonien que les végétaux terrestres se sont largement développés. Les
lycophytes typiques, à feuilles en écailles disposées en spirale autour de la tige, apparurent
à cette époque. Leur taille était de l'ordre de 50 cm. Avec le carbonifère, les lycophytes
devinrent arborescentes. Les lépidodendrons atteignaient de 8 à 20 m de hauteur et
40 cm de diamètre. Ils étaient fixés au sol par des racines que l'on retrouve parfois dans
les couches de charbon, les Stigmaria. Des traces caractéristiques de chaque espèce
s'observent sur leur écorce : ce sont les cicatrices laissées lors de la chute des feuilles. Des
cônes portés par le tronc ou à l'extrémité des rameaux renfermaient les organes
reproducteurs. Récoltés isolés, ces cônes portent le nom de Lepidostrobus. Les sigillaires
du carbonifère et du permien inférieur sont, avec les lépidodendrons, parmi les formes les
plus caractéristiques des lycopodiales.
Apparues dès le dévonien, les sphénophytes (prêles) se sont massivement
développées au cours du carbonifère et du permien. Comme les Sphenophyllum (dévonien
supérieur-trias inférieur), il s'agissait de formes grimpantes, lianes à feuilles en verticilles
présentant un agencement permettant la meilleure utilisation de l'énergie solaire. Des
équisétales arborescentes, les calamitacées, peuplaient les forêts au carbonifère. Les
moules internes des cavités médullaires de leur tronc portent le nom de calamites et les
verticilles de feuilles, celui d'Annularia. Au mésozoïque, ou secondaire, les équisétales
déclinèrent : les formes arborescentes firent place aux herbacées avec le genre
Equisetites. Les filicophytes (fougères) abondaient à la fin de l'ère primaire. Elles étaient
arborescentes ; la forme la plus connue est Psaronius, qui atteignait 10 m de haut et dont
on retrouve les troncs silicifiés. Les ptéridophytes ont constitué un élément fondamental de
la forêt carbonifère.

Les ptéridophytes actuelles.
La flore actuelle des ptéridophytes perpétue les lignées anciennes. Les psilophytes, proches
des rhyniales, comprennent deux genres exotiques, dépourvus de racines, chez lesquels le
gamétophyte est une sorte de tige souterraine. Les lycophytes, ou lycopodinées, portent
des épis sporifères constitués de feuilles abritant un sporange à leur aisselle. Les

lycopodiales sont isosporées : toutes les spores sont identiques et donnent naissance à
des prothalles souterrains qui vivent en symbiose avec le mycélium d'un champignon. Les
sélaginellales, hétérosporées, réunissent les sélaginelles et les isoètes qui portent des
microspores, mâles, et des macrospores, femelles. Les prothalles se développent à
l'intérieur de l'enveloppe sporale. Ils sont donc microscopiques.
Les sphénophytes, ou équisétinées, sont représentées par l'unique genre Equisetum.
Ce sont les prêles, aux feuilles réduites et aux rameaux se désarticulant (d'où leur nom
d'« articulées »).
Les filicophytes, ou filicinées, réunissent plusieurs groupes de fougères isosporées,
terrestres, herbacées ou arborescentes, à grandes feuilles très découpées, et les fougères
aquatiques, hétérosporées. Les prothalles des fougères terrestres sont de petites lames
vertes en forme de coeur ; ceux des fougères aquatiques sont microscopiques, car
développés à l'intérieur de l'enveloppe sporale comme ceux des sélaginelles.
Les ptéridophytes, témoins actuels des flores primitives, comportent de nombreuses
espèces menacées de disparition. Même les plus fréquentes sont en régression rapide dans
le monde entier en raison de la destruction de leurs biotopes : landes, zones humides en
régions tempérées, forêts denses ou humides en régions tropicales. Voir aussi fougère.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
cryptogames
fougère
gamétophyte
lycopode
prêle
sélaginelle
végétal (règne) - Historique du monde végétal - La conquête du milieu aérien par les
végétaux
végétal (règne) - L'organisation des végétaux - Les végétaux pluricellulaires
végétal (règne) - Les grands groupes végétaux - Les cormophytes
Les livres
ptéridophytes, page 4161, volume 8
plantes, page 3942, volume 7
reproduction - une ptéridophite, le polypode, page 4322, volume 8
plantes, page 3943, volume 7

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓