Databac

PROVENCECamargue, pêcheur à l'épervier13 - Bouches-du-RhôneUne région sauvage et protégée.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PROVENCECamargue, pêcheur à l'épervier13 - Bouches-du-RhôneUne région sauvage et protégée. Ce document contient 390 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« 1 / 2 PROVENCE Camargue, pêcheur à l'épervier 13- Bouches-du-Rhône Une région sauvage et protégée La Camargue est une des quelques régions où l'on peut encore voir des pêcheurs lancer l'épervier dans les rivières et les étangs.

La beauté du geste s'allie alors à la beauté du paysage.

Dans le parc naturel régional de Camargue, chasse et pêche sont réglemen­ tées, voire interdites, et seuls quelques indi­ gènes privilégiés ont alors accès aux étangs pour y capturer, entre autres, de leur "heto" (embarcation à fond plat, propulsée à l'aide d'une longue perche), les sandres et les célèbres anguilles camarguaises.

L'épervier C'est un filet de pêche conique qui peut atteindre un diamètre de cinq ou six mètres.

Un cordage placé à l'intérieur permet de le fermer pour le récupérer.

Au has de sa gran­ de nappe circulaire se trouve un large ourlet garni de plombs et relevé vers l'intérieur par des cordelettes.

Les pêcheurs dénomment cet ourlet les "bourses" et le sommet du cône la "coiffe", d'où l'expression "coiffer le pois­ son".

Apprentissage et entraînement indispensables La technique du lancer de l'épervier est tout un art et il se perd ; ce ne sont souvent plus que quelques vieux du village qui le maîtri­ sent, et c'est auprès d'eux qu'il faut s'y ini­ tier.

Il importe en effet d'apprendre à arron­ dir la nappe dans toute son ampleur, au moment de sa chute dans l'eau.

La corde de jet fixée au poignet et tenant le filet, partie sur l'épaule, partie dans la main, on doit étu­ dier longtemps le balancement et le jet sur une prairie avant d'aller à la rivière.

Quand le filet a atteint le fond, on tire de droite et de gauche la corde de jet, pour rassembler vers le centre les plombs des bourses qui vont emprisonner le poisson, et on ne relève le filet que lorsqu'il est fermé du bas, ce qui se sent à la main.

• Les éperviers "clairs", pour prendre des poissons d'espèces grossissantes, ont des mailles de vingt-sept milli­ mètres ; elles font dix millimètres pour les épervier "drus'', destinés aux petits poissons (goujons ...

).

• Ils peuvent être lancés soit à pied, de la berge ou dans l'eau, soit d'un ba­ teau, dirigé par un rameur habitué à la manœuvre.

• Souvent, on "amorce" au préalable les places où jeter un épervier clair.

• On peut aussi "pilonner" la place où l'on va lancer le goujonnier. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles