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protistes.

Publié le 06/12/2021

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protistes.
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PRÉSENTATION

protistes, êtres vivants constitués d'une cellule unique eucaryote, c'est-à-dire à noyau, dont certains ont des affinités avec le règne animal (tel un mode de nutrition par
ingestion), et d'autres avec le règne végétal (capacité à réaliser la photosynthèse). Ce sont les algues unicellulaires et les protozoaires. Parfois, les champignons
unicellulaires telles les levures y sont rattachés.
Les protistes présentent la structure type de toute cellule eucaryote : un cytoplasme et divers organites (structures cellulaires spécialisées) entourent un noyau délimité par
une membrane. Les mitochondries permettent la respiration cellulaire, les cils et flagelles la locomotion, les chloroplastes (chez les protistes à affinités végétales) la
photosynthèse.
Les protistes, cellules aux fonctions compartimentées (contrairement aux bactéries), représentent une étape majeure dans l'histoire de l'évolution. On suppose que ces
organismes ont évolué à partir d'associations symbiotiques de cellules eucaryotes primitives avec des cellules procaryotes (bactéries pourpres d'une part, cyanobactéries ou
« algues bleues «, d'autre part). Ces dernières ne possèdent ni noyau distinct, ni organites. Ainsi, les mitochondries dériveraient de bactéries pourpres phagocytées par
d'autres cellules. Les chloroplastes seraient, eux, issus de cellules proches des cyanobactéries.

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HABITATS ET MODES DE VIE

Les protistes ont colonisé la plupart des milieux. On les trouve, libres, dans le plancton, où ils constituent par leur masse le principal élément de type végétal. D'autres,
comme les foraminifères, vivent sur le fond des mers et des eaux douces. Ils y jouent un rôle important dans la formation des sédiments. Enfin, les sols renferment une
grande variété de protistes, qui y forment des éléments indispensables à l'équilibre écologique. Certains protistes libres peuvent être pathogènes pour l'Homme. C'est le cas
de quelques espèces vivant dans les eaux douces (flagellés, amibes et ciliés), comme Entamoeba hystolityca, qui provoque la dysentrie amibienne.
Un certain nombre de protistes, qui ont adopté un mode de vie parasite, sont responsables de maladies graves, chez l'Homme comme chez les animaux domestiques. Ainsi
Trypanosoma gambiense engendre la trypanosomiase ou maladie du sommeil, les coccidies provoquent la coccidose du lapin et les hémosporidies (Plasmodium), le
paludisme.
À l'inverse, certaines espèces sont symbiotiques. Elles vivent de façon anaérobie (sans oxygène), étroitement associées à leur hôte, chacun des deux partenaires trouvant
un avantage dans cette association. Ainsi, de nombreux protistes, qui vivent protégés à l'intérieur d'un organisme-hôte, interviennent dans les processus physiologiques de
ce dernier, en participant à la dégradation de la cellulose. Il s'agit surtout des flagellés de la panse rectale des termites, et des ciliés caractéristiques de la panse des
ruminants.
Enfin, certains protistes (amibes) vivent dans le tube digestif d'hôtes invertébrés ou vertébrés, sans pour autant être des symbiontes, ni des parasites. Ce sont des espèces
dites commensales.

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CLASSIFICATION

L'évolution des protistes a développé de nombreuses lignées. Les limites de ces phylums (ou embranchements), fondées sur diverses caractéristiques comme le mode de
nutrition, la capacité au déplacement, la présence éventuelle d'une paroi cellulaire, sont parfois difficiles à définir, notamment au niveau des modes nutritionnels. Les
protistes sont divisés en cinq grandes classes : les Flagellés, les Rhizopodes, les Sporozoaires, les Cnidospories et les Ciliés.
Les Flagellés comprennent des formes à affinité végétale (Phytoflagellés) et des espèces typiquement animales (Zooflagellés). Ces dernières peuvent vivre libres, en
parasites ou en symbiose.
Les Rhizopodes sont caractérisés par la présence de pseudopodes (filaments servant au déplacement et à la capture de proies). Ils groupent des formes très variées, allant
des Amibiens aux Foraminifères et aux Actinopodes. Les Sporozoaires ne groupent que des parasites, comme l'agent du paludisme qui effectue son cycle biologique entre le
moustique (anophèle) et l'Homme.
La classe des Cnidospories comprend des espèces parasites particulières : elles débutent leur cycle par un germe amiboïde et le terminent par une spore pluricellulaire. De
ce fait, les Cnidospories semblent se rapprocher davantage des métazoaires que des Protistes. Leurs affinités avec ce groupe restent cependant incertaines.
Enfin, les Ciliés, ou Infusoires, sont les plus évolués des Protistes. Ils se distinguent par leurs cils vibratiles, leur noyau complexe et leur mode de reproduction par
conjugaison.
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