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Problématique : Dans quelle mesure la sociologie peut-elle expliquer les comportements criminels ?

Publié le 29/05/2025

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« GO SES 2 Problématique : Dans quelle mesure la sociologie peut-elle expliquer les comportements criminels ? La sociologie est une discipline qui étudie les relations et les structures sociales, et qui cherche à comprendre comment la société influence l’individu, et comment l’individu contribue à façonner la société. → Il est donc intéressant de se demander : dans quelle mesure la sociologie peut-elle expliquer les comportements criminels ? Pour répondre à cette problématique, je vais d’abord m’intéresser à l’être social, à la relation qu’il entretient avec les autres, et aux normes qu’il subit dans une société, qui peuvent parfois l’amener à devenir déviant. Puis, dans une seconde partie, je m’intéresserai plus particulièrement au passage à l’acte, avec l’étude d’un cas concret. I.

L’être social : normes, déviance et déterminisme Nous sommes considérés comme des êtres sociaux, appartenant à un groupe et entretenant des relations avec les autres. Nous vivons en société, et au cours de notre vie, nous connaissons deux grandes phases de socialisation : • • la socialisation primaire : se dé roule durant l’enfance, principalement au sein de la famille.

Elle joue un rô le fondamental dans la construction de la personnalité . et la socialisation secondaire : intervient à l’adolescence et à l’â ge adulte, via l’é cole, les amis, le travail, etc.

Elle permet d’adapter son comportement à de nouveaux contextes sociaux. Ces socialisations et ces relations jouent un rôle important sur nos comportements futurs. Par exemple, quelqu’un qui connaît une faible stabilité sociale lors de sa socialisation primaire — un enfant battu, par exemple — aura malheureusement, plus de chances, lors de sa socialisation secondaire, de se rapprocher de personnes déjà déviantes, et peut-être même de devenir lui-même un individu déviant. Il aura donc beaucoup plus de chances qu’une personne ayant eu une socialisation primaire « saine » de devenir déviant, voire criminel. C’est ce que Bourdieu appelle le déterminisme social.

(Idé e selon laquelle notre position sociale, notre é ducation et notre environnement dé terminent en grande partie nos comportements, nos goû ts, et mê me notre ré ussite scolaire ou professionnelle.) Notre société est façonnée par des normes sociales, des règles de conduite qu’on est censé suivre lorsqu’on fait partie d’un groupe ou d’une société. À partir de là, on peut définir la déviance comme tout acte ou comportement allant à l’encontre de ces normes sociales, les transgressant, et s’écartant de ce qui est considéré comme « normal ». La déviance peut prendre différentes formes et différents degrés : Par exemple : • • • • l’activisme politique radical, mettre une fessée à son enfant, consommer des drogues illicites, ou encore rouler à 50 km/h au lieu de 30. Ce sont tous des comportements très différents, mais ils ont un point commun : ils sont tous considérés comme déviants. Des théories sociologiques ont été mises en place pour tenter de mieux comprendre ces comportements, comme : • • la théorie du conflit : Approche sociologique qui explique la dé viance comme le ré sultat d’iné galité s sociales.

Les lois et normes proBiteraient aux groupes dominants, et les comportements dé viants seraient une forme de ré sistance. ou la théorie de l’étiquetage : Thé orie selon laquelle un individu devient dé viant parce qu’on le considère comme tel.

L’é tiquette sociale « dé viant » ou « criminel » peut entraı̂ner une stigmatisation qui renforce ce comportement. Ces théories offrent une perspective plus large pour comprendre les causes et les mécanismes de la déviance, et cherchent à mettre en lumière les facteurs qui y conduisent. La déviance est toujours composée de deux éléments : 1.

l’adoption d’un type de comportement, 2.

l’existence d’une norme qui l’interdit. On peut donc affirmer qu’il n’y a pas de déviance en soi : c’est la société qui décide de ce qui est acceptable ou non. S’il n’y avait pas de société, rien ne serait déviant, et.... »

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