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PREVERT JACQUES

Publié le 02/12/2021

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 Nom :  Prévert

Prénom :  Jacques

Surnom :  Jacques Prévert

Date de naissance :  4 février 1900

Lieu de naissance :  Neuilly-sur-Seine, Paris, France

Date de décès :  11 avril 1977

Lieu de décès :  Omonville-la-Petite, Manche, France

Nationalité :  Française

 

 

 

PREVERT JACQUES

 

 

 

Ecrivain, scénariste et poète français, Jacques Prévert, artiste et virtuose de la plume et du verbe, est né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, dans la banlieue parisienne.

Fils d’André Prévert, employé à l’Office central des pauvres de Paris, et de Suzanne Catusse qui le sensibilise très tôt à la lecture, le jeune garçon connaît une enfance tranquille partagée entre les jeux, les livres et l’école, même si celle-ci l’ennuie et lui est même insupportable. D’ailleurs, il n’ira pas au-delà du certificat d’études, et, à quinze ans déjà, il gagne sa vie en exerçant divers petits métiers.

 

Appelé sous les drapeaux en 1920, Jacques Prévert fait d’abord la connaissance d’un futur peintre, Yves Tanguy, et, un an plus tard, à Istanbul où il est affecté,              celle de Marcel Duhamel. Son service prenant fin, il rentre à Paris en 1922 et élit domicile au 54, rue du château, qui sera par la suite le lieu de réunion                            des surréalistes. C’est là qu’il  va rencontrer Robert Desnos, Louis Aragon,              Raymond Queneau, ainsi que d’autres, sans oublier  leur maître à penser,               André Breton. Cependant, des différends ne tardent pas à éclater au sein du groupe à cause de l’autoritarisme exaspérant de Breton. De nature indépendante, et refusant de s’y conformer,  Prévert finit  par  claquer la porte du mouvement en 1930.

 

A partir de 1932, il rédige des textes et des sketches pour le Groupe Octobre, une troupe théâtrale dont il fait partie, et avec laquelle il prend part, un an plus tard, aux Olympiades du théâtre à Moscou.

Féru d’écriture, il crée des poèmes et des paroles de chansons que Joseph Kosma met en musique, rédige des textes, des dialogues et des scénarios. C’est ainsi qu’en 1935, il écrit les dialogues du film de Jean Renoir, Le Crime de monsieur Lange ; puis, au gré d’une rencontre avec Marcel Carné, il collabore à plusieurs de ses films dont, Drôle de drame en 1937 ; Quai des brumes en 1938 ; Le Jour se lève en 1939. Même pendant la guerre, lorsqu‘il quitte Paris pour la zone libre dans                                  le sud, il continue d’écrire pour M. Carné Les Visiteurs du soir en 1942 ;                              et  Les  Enfants  du  paradis  en  1945,  un vrai  chef-d’œuvre du  cinéma français.    

 

Après la Libération, Jacques Prévert regagne Paris et  publie  en 1946                    son  fameux  Paroles,  un  recueil  de  poèmes  au  succès inouï, retentissant, et qui embaume cette France de l’après-guerre. L’engouement suscité par cette œuvre est alors unanime. Dans cet ouvrage, le poète joue et jongle avec les mots et leurs  sens, varie les thèmes et les registres de langue, s’insurge contre la tradition poétique, et produit une poésie admirablement touchante, mais ô combien profonde et engagée, à l’image de Barbara, l’un des poèmes du recueil !                                         

 

Déjà populaire, cette belle poésie en prose, faite avec « des mots de tous les jours «,  J. Kosma  achève de la vulgariser en la traduisant  en musique et en en faisant de sublimes chansons telles que  Les Feuilles mortes,  interprétée par Juliette Gréco et Yves Montand, notamment.

 

Célèbre et très populaire, Jacques Prévert continue d’écrire et de créer. Il publie d’autres recueils comme Spectacle en 1951 ; La Pluie et le beau temps en 1955 ;            ou encore Fatras en 1966. Le poète n’oublie pas non plus les enfants pour lesquels il imagine des histoires, Contes pour enfants pas sages et Le Petit Lion en 1947, illustrées par ses amis peintres,  ou des scénarios, des dialogues et des commentaires de films tels que Bim, le petit âne d’Albert Lamorisse en 1950, et             La Bergère et le ramoneur  de  Paul Grimault  en  1953.

  

En 1971, Prévert change de lieu de résidence et part s’installer  à Omonville-la-Petite dans la Manche. Six ans plus tard, le 11 avril 1977, ce poète engagé, pacifiste, frondeur mais aussi lyrique, s’éteint des suites d’une longue maladie. 

 

 

 

 

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