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prédation.

Publié le 06/12/2021

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prédation.
1

PRÉSENTATION

prédation, ensemble des activités liées à la capture et à l'ingestion de proies vivantes, spécialement chez les animaux à régime carnivore.
La prédation est un mode de recherche alimentaire pratiqué principalement par les animaux et les micro-organismes carnivores. Cependant, on trouve quelques exemples
de prédation dans le règne végétal, avec les plantes insectivores (drosera, dionée attrape-mouche, népenthès), et chez les champignons (certains champignons du groupe
des zygomycètes, comme Trichothecium ou Dactylella, capturent des vers ronds grâce à des filaments spécialisés).
Comme la proie est généralement un organisme actif, capable de se camoufler, de fuir ou de se défendre, le prédateur doit disposer d'un arsenal spécifique d'organes
sensoriels et être doté d'une physiologie et d'une morphologie adaptées à la recherche, à la détection, à la capture et à la mise à mort de proies. Les animaux herbivores ne
sont ainsi pas considérés comme des prédateurs, car il n'est besoin d'aucune spécialisation particulière pour capturer des « proies « végétales immobiles et sans défense.
De même, il n'y a pas prédation lorsque l'agresseur effectue seulement des prélèvements (de pollen, nectar, sève ou sang), sans tuer l'organisme agressé.

2

LE COMPORTEMENT DE PRÉDATION

Les éthologistes distinguent dans le comportement de prédation deux phases distinctes : l'appétence et la consommation. Le comportement d'appétence, motivé par la
faim, correspond à la recherche et à la capture de la proie. Il dépend principalement de l'apprentissage de l'animal et de l'expérience acquise. Une fois la proie saisie, le
comportement de consommation qui suit le repérage de la proie est quant à lui beaucoup plus stéréotypé, parce que gouverné dans une large mesure par le programme
génétique.

2.1

La chasse à l'affût

Chez les animaux chassant à l'affût, la phase d'appétence consiste simplement à se placer dans une zone fréquentée par les proies. Le prédateur peut attendre qu'une proie
passe à sa portée (c'est le cas par exemple de la mante religieuse), ou bien émettre un signal chimique, visuel ou sonore susceptible de l'attirer. Ainsi, la baudroie possède
un filament pêcheur charnu ressemblant à un ver, qu'elle agite au-dessus de sa tête pour attirer les petits poissons.
Pour faciliter la capture, certains prédateurs fabriquent de véritables pièges (toile de l'araignée) ou, plus rarement, imitent -- ou se cachent parmi -- des espèces
inoffensives pour leur proie, afin d'augmenter leurs chances de succès. C'est ainsi que la buse américaine à queue barrée, grande chasseuse de petits rongeurs, vole en
compagnie des vautours urubus, que ses proies ne craignent pas.

2.2

La chasse active

Chez les animaux chassant activement, la recherche et le repérage de la proie nécessitent un équipement sensoriel adapté : vue perçante (aigle), odorat développé (loup),
détection de la chaleur émise par la proie sous forme de rayonnement infrarouge (crotale), détection des vibrations du sol (scorpion), écholocation (chauve-souris), etc.
Vient ensuite la capture, précédée éventuellement d'une poursuite (comme chez le guépard) si la proie se déplace rapidement. La coopération entre chasseurs est fréquente
lorsque les proies sont rapides (les dauphins traquent ainsi en groupes les bancs de poissons) ou plus grandes et plus puissantes que le prédateur (chasse collective de
zèbres ou de gnous par les lycaons par exemple). La capture s'effectue généralement grâce à des appendices spécialisés (serres des rapaces, pattes ravisseuses de la mante
religieuse, tentacules de la pieuvre, filaments urticants des méduses, langue gluante et protractile du caméléon, etc.), ou avec la bouche, armée de dents (cas de la plupart
des vertébrés prédateurs).
La chasse exigeant beaucoup de temps et d'énergie, le prédateur s'efforce donc toujours de s'attaquer aux proies qui lui offrent le meilleur rendement énergétique. Aussi un
lion n'attaquera-t-il jamais un petit rongeur car le coût énergétique de sa capture est disproportionné par rapport à la quantité d'énergie que sa consommation pourrait lui
apporter. Cette rentabilisation énergétique pousse aussi les prédateurs à tuer des individus faibles, jeunes ou malades, plutôt que des individus sains, plus difficiles à tuer et
éventuellement plus dangereux.

3

RÔLE ÉCOLOGIQUE DE LA PRÉDATION

La prédation joue un rôle écologique fondamental car elle permet la régulation des effectifs des populations de proies qui, en retour, régulent les effectifs des prédateurs
eux-mêmes. Dans un écosystème en équilibre, la proportion de prédateurs par rapport aux proies reste ainsi sensiblement constante. Mais, si les prédateurs sont éradiqués,
on observe tout d'abord un accroissement considérable de la population initiale des proies, suivi de son effondrement lorsque les ressources du milieu sont épuisées. Ainsi
en Arizona au début du XXe siècle, l'extermination des pumas, loups et coyotes, prédateurs du cerf cochon, a provoqué une véritable pullulation de ce dernier : ses effectifs
ont été multipliés par 25 entre 1907 et 1924 ! Il s'en est suivi une dégradation irréversible des forêts et une série de famines qui a, à son tour, décimé les populations de
cerfs cochons. De la même façon, l'introduction d'une espèce dans un nouveau milieu où elle ne connaît pas de prédateurs entraîne souvent sa pullulation, désorganisant
l'ensemble de l'écosystème. Inversement, la raréfaction des proies entraîne de façon directe celle de ses prédateurs.
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