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PRAGMATISME

Publié le 02/12/2021

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Doctrine sur la connaissance adoptée principalement par des philosophes américains à la suite de Charles Peirce. Cette doctrine prend comme valeur ou critère de vérité d'un concept, l'efficacité de l'action qu'il permet. La connaissance est essentiellement un instrument pour l'action. Le pragmatisme est une valorisation du "Comme si"". Le philosophe allemand Hans Vaihinger (1852-1933) a élaboré une philosophie du ""Comme si"" (Als ob en allemand, d'après Kant) où les sensations et les sentiments sont réels, mais où le reste de la connaissance humaine est constitué de ""fictions"" pragmatiquement justifiées.

La phrase n'a aucun rapport avec l'individualisme assimilé couramment à de l'égoïsme ou à l'isolationnisme. Le pragmatisme est une doctrine qui nous indique de ne retenir d'une action, d'une mesure ou d'une politique, que les bons résultats obtenus, sans se focaliser sur des principes idéologiques. Alors que le machiavélisme résumé par la phrase : « la fin justifie les moyens », ne se préoccupe pas de la légitimité, de la moralité, de l'éthique. Le machiavélisme s'accommode avec le cynisme, le mensonge, la trahison, l'hypocrisie. Dans le pragmatisme, l'acteur doit toujours agir dans un cadre convenu, c'est-à-dire que le moyen doit être possible, légitime, légal, moral, convenable. C'est le penseur italien Niccolo Machiavelli, dit Machiavel (1469-1527), qui a donné son nom au machiavélisme. Cette doctrine vient des conseils qu'il donna à ceux qui veulent garder le pouvoir, dans un ouvrage très répandu depuis sa parution en 1513, Le Prince. Dans le Chapitre XIV, il écrit : « un prince ne doit avoir d'autre objet ni d'autre pensée, ni rien choisir pour son art que la guerre, ses institutions et sa science, car c'est le seul art qui convienne à qui commande. Et il a une telle vertu que, non seulement il maintient ceux qui sont nés princes, mais bien souvent fait monter à ce rang les hommes d'une condition privée; et on voit au contraire que les princes, lorsqu'ils ont pensé davantage aux plaisirs qu'aux armes, ont perdu leur position. » (Gallimard, Folio, page 189).

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