Databac

Pourquoi les gens vont-ils au théâtre ?

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pourquoi les gens vont-ils au théâtre ?. Ce document contient 1237 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Aller au théâtre : un acte de purgation psychologique et métaphysique _ Dans l'extrait de Claudel, le plaisir du spectateur repose sur deux émotions : la joie et la tristesse. Mais le simple fait d'éprouver ces émotions au théâtre lui donne le plaisir qui fait qu'il reste sur place. Dans la Poétique, Aristote aborde la notion de mimesis, qu'on peut traduire par :art de l'imitation. L'art théâtral imite la réalité (« comme si c'était vrai ») mais en la transformant, en la grossissant, en la plaçant sur une scène éloignée de nous : il nous amène ainsi à éprouver des émotions qui sont proches de celles de la vie réelle (joie et tristesse) mais au théâtre. _ Dans la suite de la Poétique, il parle de la notion de catharsis, liée à celle de mimesis : on peut traduire catharsis par « purification » ou « purgation » : le fait d'éprouver les émotions de la vie réelle, mais devant une scène fictive, libère le spectateur de ces affects trop lourds à porter. Au théâtre, il peut les éprouver sans crainte des conséquences : rire parce que Sganarelle frappe son maître et l'enferme dans un sac, sans être puni. En voyant des pulsions meurtrières ou cruelles réalisées sur scène, cela l'en libère : comme le dit Claudel, il se regarde agir sur la scène, aimer, tuer, transgresser la loi, mais « les mains posées sur les genoux ». Les deux affects éprouvés par le spectateur en face d'une tragédie sont, selon Aristote, la terreur et la pitié. On comprend qu'ils attachent le spectateur sur son siège : la terreur peut être comprise au sens de « suspens », et la pitié, la compassion, lie le spectateur au sort du personnage. III.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles