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port, n.

Publié le 08/12/2021

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port, n.m., plan d'eau abrité permettant aux navires de se ranger le long de quais, de
jetées ou d'appontements pour y effectuer leurs opérations de chargement, de
déchargement et de petit entretien, quel que soit l'état de la mer.

Structures et construction des ports.
Les premiers ports ont été constitués par des abris naturels (estuaires profonds de grands
fleuves, rades, anses relativement fermées). Dans les mers à marées, les plus importants
d'entre eux permettent de maintenir à flot tous les bateaux qui y relâchent ; en revanche,
de nombreux ports de pêche et de plaisance sont établis dans de petites anses de faible
profondeur, à l'intérieur desquelles les mouvements ne sont possibles qu'au voisinage de la
marée haute, les bateaux étant échoués au voisinage de la marée basse. L'idée vint
ensuite de compléter des abris naturels insuffisants par des digues transversales
protégeant leur entrée contre l'impact direct de la houle, de prolonger les berges des
estuaires trop courts (ou soumis à l'effet de barre) par deux jetées parallèles, etc. On en
vint enfin à la construction de ports totalement artificiels constitués par une très longue
jetée incurvée, un système de jetées et de digue transversale, une rade artificielle creusée
dans une côte sableuse... Certains ports artificiels, aménagés sur des côtes plates de mers
à marées, possèdent un bassin à niveau à peu près constant, correspondant à celui des
marées hautes, et sont isolés de la mer par un système d'écluses. Certains ports
possèdent un équipement mixte ; c'est ainsi que le port de Dunkerque possède un bassin à
niveau constant et un bassin dit à flot, creusé à grande profondeur, où peuvent être reçus
des navires ne franchissant pas les écluses. Il existe également des bassins à niveau
constant fermés par une seule porte, accessibles uniquement au voisinage de la marée
haute, mais qui évitent, à marée basse, l'échouage des navires lourds qui ne le
supporteraient pas. La construction des ports relève d'une branche spécialisée du génie
civil, les travaux maritimes, qui demande une maîtrise particulière de l'étude des courants
(ensablement et affouillement), des techniques de construction sous eau, de la conception
et du calcul des grands ouvrages de défense devant résister aux efforts colossaux et
répétés engendrés par le déferlement des grandes houles de tempête. Les ouvrages
réalisés sont souvent spectaculaires : digue transversale de près de 11 km à Galveston
(Texas), jetée de même longueur à Damm?n (Arabie Saoudite).

L'équipement des ports.
Il est essentiellement constitué par des engins de manutention montés généralement sur
voies ferrées, des entrepôts, des silos et des réservoirs de stockage, des installations
permettant l'accès à bord des passagers (et des véhicules en cas d'accostage de ferryboats), des dessertes ferroviaires et routières, etc. Le port du Havre possède l'un des plus
longs quais banalisés du monde (1,5 km), mais la plupart des ports ont aménagé des
zones spécialisées dans l'accueil de certains types de bateaux (paquebots, ferry-boats,
porte-conteneurs, céréaliers, minéraliers, pétroliers, etc.). Ils sont considérablement
avantagés s'ils se situent dans l'estuaire d'un grand fleuve desservant un arrière-pays
important. C'est ainsi que le premier port du monde, celui de Rotterdam, reçoit chaque
jour en moyenne 90 navires et 350 bateaux fluviaux.
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Les livres
Bahreïn - un dock du port de Bahreïn, page 519, volume 1

Activité des ports.
Le trafic maritime mondial est de l'ordre de 5 milliards de tonnes par an, dont moins de
40 % en pétrole et produits pétroliers. Rotterdam a, à lui seul, un trafic global proche de
300 millions de tonnes, dont 136 millions en hydrocarbures, et est au second rang mondial

après Singapour (305 millions de tonnes). Il est suivi par les ports de Chiba (Japon),
Sanghai en Chine, Nagoya et Yokohama au Japon. Hongkong est le premier port à
conteneurs du monde. Le premier port français, celui de Marseille, traite plus de 90 millions
de tonnes et le deuxième, Le Havre, environ 57 millions de tonnes. La position des ports
français régresse aujourd'hui par rapport à celle de leurs grands voisins : ayant toujours
été chers, pour de nombreuses raisons dont l'une est le statut ancien de leurs dockers, ils
n'arrivent pas à conquérir de parts supplémentaires de marché et n'assurent pas ainsi
l'autofinancement de leur développement. On y trouve cependant quelques réalisations
spectaculaires, telles que le port pétrolier d'Antifer à proximité du Havre, capable de
recevoir des pétroliers de 450 000 t avec un tirant d'eau de près de 30 m, et la forme de
Marseille, la plus grande d'Europe occidentale, spécialisée dans le radoub.
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Les corrélats
marine - La marine marchande française - La marine de commerce
Pays-Bas - Géographie - La vie économique - Commerce et communications
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Les corrélats
digue
dock
dragage
France - Géographie - La vie économique - Les transports
hinterland
jetée
navigation (zones de)
Pays-Bas - Géographie - La vie économique - Commerce et communications
pêche - La pêche industrielle - Les formes d'exploitation de la mer
phare
ponton
Rotterdam
transports
travaux publics - L'objet des travaux publics - Introduction
Les livres
Antifer (cap d'), page 275, volume 1
Antigua et Barbuda - le port d'Antigua, page 276, volume 1
Barcelone - le port, page 554, volume 1
Bénin - le port de pêche de Cotonou, page 611, volume 2
Cameroun - installations portuaires à Douala, page 828, volume 2
Comores - Moroni, capitale des Comores, page 1203, volume 3
Congo - Pointe-Noire, page 1221, volume 3
Dunkerque, page 1533, volume 3
Grèce - le port du Pirée, page 2223, volume 4
Guadeloupe (971) - le port de la Darse, à Pointe-à-Pitre, page 2258, volume 4
Hambourg, page 2312, volume 5
Havre (Le), page 2326, volume 5
Kamtchatka, page 2727, volume 5
Londres - sports nautiques dans les anciens bassins du port, page 2906, volume 6
Madère - le port de Funchal, page 2968, volume 6
Malte - le grand port de La Valette, page 3004, volume 6
Marseille - la cathédrale de la Major et le bassin de la Joliette, page 3070, volume 6
Méditerranée - le port d'Alger au XVIIe siècle, page 3128, volume 6

Montréal - le quartier des affaires et le port, page 3287, volume 6
New York - le port de New York, page 3425, volume 6
Nord-Pas-de-Calais - le port de Dunkerque, page 3459, volume 7
Pas-de-Calais (62) - le Port de Boulogne-sur-Mer, page 3741, volume 7
Pays de la Loire - Saint-Nazaire, page 3756, volume 7
port de Rotterdam, page 4046, volume 8
port - conteneurs dans le port de Singapour, page 4046, volume 8
port de Dunkerque, page 4046, volume 8
Provence-Alpes-Côte-d'Azur - le port pétrolier de Lavera, page 4152, volume 8
Seine-Maritime (76) - le port de Dieppe et, à l'arrière-plan, le château, page 4721,
volume 9
Singapour - l'entrée du port, page 4792, volume 9
Szczecin, page 4991, volume 9
Vancouver, page 5411, volume 10
Yakoutsk, page 5634, volume 10
Belgique - bateaux à l'écluse, page 599, volume 2
Brésil - vue du port et d'un marché de Manaus, page 747, volume 2
Canada - la vue du port et de la ville de Montréal, page 840, volume 2
Chine - Nanjing (ou Nankin), page 1063, volume 2
Corée - le port de Chongjin, page 1259, volume 3
Danemark - le port d'Esbjerg, sur la mer du Nord, dans l'ouest du Jutland,
page 1375, volume 3
Danemark - vue de Copenhague, page 1377, volume 3
Espagne - le port de Bilbao, page 1715, volume 3
Italie - le port de Gênes, page 2617, volume 5
Japon - la baie d'Osaka, page 2656, volume 5
Japon - Kobe, port d'Osaka, page 2658, volume 5
Maroc - Tanger, le port et la ville, page 3062, volume 6
Nigeria - port à bois, page 3440, volume 6
Pays-Bas - le port de Rotterdam, page 3765, volume 7
Québec - le port de Montréal, page 4197, volume 8
Russie - le port de Vladivostok, page 4534, volume 8
Suède - le port de Göteborg, page 4924, volume 9
Tunisie - le port de La Goulette, page 5309, volume 10
Turquie - Istanbul : le port sur le Bosphore, page 5319, volume 10
Viêt-nam - un transbordeur dans le port de Haiphong, page 5518, volume 10
Belgique - bateaux de pêche dans le port d'Ostende, page 599, volume 2
Corse - le vieux port d'Ajaccio, page 1275, volume 3

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