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Poincaré Raymond

Publié le 30/08/2020

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Avocat et homme d’État français né à Bar-le-Duc en 1860, mort à Paris en 1934. Député de la Meuse (1887), ministre des Finances (1893) puis de l’instruction publique, il se tint à l’écart du procès Dreyfus et des luttes anticléricales ‘du ministère Combes. Plusieurs fois président du Conseil, il fut élu président de la République en 1913. Il mena alors une politique de droite. Il fit voter la loi militaire de trois ans et renforça l’alliance avec la Russie. Champion de l’Union sacrée pendant la Grande Guerre, il nomma Clemenceau à la tête du gouvernement. En 1918, opposé à l’armistice afin de ne pas laisser « couper le jarret à nos troupes » et réclamant une occupation définitive de la rive gauche du Rhin, il se heurta à Clemenceau. Toutefois, après son septennat, nommé président de la Commission des réparations, partisan d’une application intégrale du traité de Versailles, il fit occuper la Ruhr (1923). Il se heurta cette fois à la Grande-Bretagne qui, pour le mettre en difficulté, joua en Bourse contre le franc. La crise financière, qui frappa la France en 1923, l’obligea à recourir à l’aide de la Banque d’Angleterre et le contraignit à négocier sur les réparations. En 1924, le Cartel des gauches triompha et il fut écarté du pouvoir pendant deux ans. Il revint à la tête du gouvernement de 1926 à 1929 et parvint à former un cabinet d’union nationale (excepté les socialistes) et réussit à stabiliser le franc. Mais, après le congrès d’Angers (1928) et le départ des radicaux du gouvernement, il dut démissionner.

« Poincaré Raymond Homme d'Etat français * 20.8.1860, Bar-le-Duc + 15.10.1934, Paris Député républicain (1887-1903), ministre de l'Instruction publique (1893 et 1895), ministre des Finances (1894-1895), Poincaré devient président du Conseil et ministre des Affaires étrangères en 1912, avant d'être élu président de la République l'année suivante.

Patriote conservateur, il veille scrupuleusement aux intérêts de la France et la prépare au conflit avec l'Allemagne avant la Première Guerre mondiale.

Dans un objectif défensif, il consolide la Triple-Entente avec la Grande-Bretagne et la Russie, et renforce l'armée et la marine en instaurant notamment un service militaire de trois ans.

Lorsque la guerre éclate, il se fait le défenseur de "l'Union sacrée" auprès des autres partis politiques, mobilise les esprits et, par souci d'unité nationale, appelle en 1917 son ennemi personnel Georges Clemenceau au poste de Premier ministre.

Au lendemain du conflit, lorsqu'il préside la commission des réparations (1920), il se montre favorable à une politique de sanctions sans compromis à l'encontre de l'Allemagne, et fait occuper la Ruhr par les troupes françaises en 1923. Redevenu président du Conseil à deux reprises (1922 et 1926), il met en oeuvre, pour résoudre la grave crise financière qui menace le pays, une politique économique qui permet la stabilisation du franc et la restauration de la confiance.

La maladie l'oblige brusquement à démissionner en 1929.

Membre de l'Académie française (1909), il consacre sa retraite à l'achèvement de la rédaction de ses mémoires ("Au service de la France"). »

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