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Pisistrate (vers 600-527 av.)

Publié le 23/05/2020

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Tyran athénien. Chef de la faction des Diacriens (« gens des collines »), et avec l'appui du peuple et des paysans pauvres opposés aux riches propriétaires, il s'empara de l'Acropole et instaura la tyrannie (561). Deux fois renversé et exilé (556 et 546 ou 541), il se rétablit définitivement en 534 ; il laissa subsister les magistratures, dans lesquelles il plaça ses proches, résolut la question agraire, peut-être en accordant des prêts aux paysans, créa la première bibliothèque publique et développa le commerce. La tyrannie se maintint à Athènes avec ses fils Hipparque et Hippias (les « Pisistratides ») jusqu'en 510 et fut renversée par les Alcméonides. Voir ATHÈNES. L'élaboration de la démocratie athénienne.

« Pisistrate vers 600-527 av.

J.- C. Les réformes hardies du sage Solon n'avaient pu redonner la paix sociale à Athènes.

Des regroupements à la fois géographiques et politiques y apparaissent : les “ gens de la plaine ” (Pédiens) comprennent les grandes familles aristocratiques et les paysans les plus riches, partisans de l'oligarchie ; les “ gens de la côte ” (Paraliens), tous ceux qui vivent du commerce, de l'artisanat, de la pêche, enclins à se contenter de la démocratie très modérée instituée par Solon ; les “ gens de la montagne ” (Diacriens), les ruraux les plus défavorisés et ceux dont la naissance n'était pas pure.

On n'ose parler de partis à propos de ces factions où la personnalité.

et le prestige des chefs, tous nobles, jouent autant de rôle que les intérêts et les idéologies. La faction des Diacriens s'organise plus tardivement que les autres, sous l'impulsion de Pisistrate, un Eupatride qui prétendait descendre de Nestor, roi de Pylos.

“ Le plus dévoué à la démocratie ” d'après Aristote (Constitution des Athéniens, 13) il groupe en fait les insatisfaits et les déclassés et utilise la gloire qu'il a acquise en triomphant des Mégariens.

Il se présente devant l'assemblée couvert de sang, clamant qu'on a voulu l'assassiner.

Le peuple s'indigne et, malgré Solon, lui accorde une escorte de cinquante porte-gourdin.

C'était faire de lui un tyran et Pisistrate en profite aussitôt pour lever une garde plus nombreuse et pour s'emparer de l'Acropole. Pédiens et Paraliens ne se résignent pas et forcent Pisistrate à s'exiler une première fois, six ans après sa prise du pouvoir.

Mais, à la suite d'un désaccord avec sa propre faction, le chef des Paraliens, Mégaclès, de la puissante famille des Alcméonides, conclut un accord avec Pisistrate, sous la condition qu'il épouserait sa fille.

Pisistrate revient donc à Athènes, usant d'une ruse qu'Aristote qualifie de “ bien antique et bien simple ” : il fait courir le bruit qu'Athéna le ramènera elle-même dans sa patrie, costume en déesse une belle et grande femme et fait son entrée avec elle sur un char.

“ Les habitants, continue le philosophe (Constitution, 14) le reçurent avec des marques d'admiration et d'étonnement.

” Six ans après, ayant découragé Mégaclès en ne consommant pas le mariage convenu, Pisistrate est à nouveau chassé.

Il se rend dans la riche région des mines du Pangée, où il réunit des subsides et lève des soldats, puis s'installe à Érétrie où il rassemble des troupes : oligarques d'Érétrie, Thébains, mercenaires argiens et aussi Lygdamis de Naxos venu se mettre à son service.

Il pénètre en Attique, s'empare de Marathon où il est rejoint par de nombreux partisans, et défait ses adversaires dans une bataille rangée à Pallène.

Le voilà à nouveau au pouvoir, par la force cette fois.

Très habilement, il permet à ses ennemis de rentrer dans leurs foyers, tandis que les plus compromis des aristocrates, notamment les Alcméonides, s'exilent. Ce tyran deux fois chassé ne semble pas faire peser une trop lourde hégémonie sur Athènes. Thucydide (6, 54) n'a que louanges pour Pisistrate et ses fils : “ Aucune famille n'a su conserver la tyrannie en montrant de telles qualités morales et intellectuelles...

Ils laissèrent la. »

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