Databac

Pierre MONTÉZIN:LE VERGER FLEURI.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pierre MONTÉZIN:LE VERGER FLEURI. Ce document contient 484 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« Pierre MONTÉZIN LE VERGER FLEURI Ce peintre fait partie de ceux que l'on appelle les «petits maîtres >> du XIX • siècle .

Il se distingue pourtant par une grande liberté de touche, une subtilité à décrire les saisons et les effets de pluie à la ville comme à la campagne .•• Né à Neuilly-sur-Seine en 187 4- l'année de la première exposition impressionniste-, fils d'un dessinateur de dentelles, Pierre Mantézin fait d'abord des études de décorateur, encou­ ragé dans cette voie par son père.

Puis il entre dans l'atelier d'Ernest Quost, qui l'initie au dessin et à la peinture à l'huile, et lui fait découvrir les impressionnistes.

Influencé par Monet et par Sisley, Montézin se met alors à peindre des paysages d'une grande sensibilité, saisissant chaque nuance atmosphérique, chaque changement de temps ou de lumière.

Refusé au Salon pen­ dant dix ans, de 1893 à 1903, il obtiendra le prix Rosa Bonheur en 1920 et en 1941 sera élu à l'Académie des Beaux-Arts, où il va succéder à Vuillard.

«L'art fléchit et sombre quand il n'est pas la confidence désintéressée de l'artiste», avait coutume de répéter Montézin.

LE CONTEXTE C'est dans la petite ville de Moëlan-sur -Mer, située entre Pont-Aven et Le Pouldu , que Mon­ tézin mourut.

La mort le surprit, comme Cézan­ ne et Maxime Maufra, alors qu'il était en train de peindre en plein air.

Cette région avait en Des touches de couleur dans une végétation frileuse: ces Pommiers en Heurs (1922) évoquent l'arrivée d'un printemps encore timide.

Pierre-Eugène MONTÉZIN 1874-1946 • Le Verger fkuri • Huile sur toile 130 cm x 141 cm • Signé en bas, à gauche, ~ Montézin » • Date de réalisation inconnue • Localisation : collection particulière SOr} temps attiré bien des artistes, de Gauguin à Emile Bernard, en passant par Meyer de Haan ou Schuffenecker.

A quelques kilomètres de là, à Clohars-carnoët, est également né au début du siècle un peintre célèbre, autodi­ dacte , qui puisait une grande partie de son inspiration dans la nature environnante: Pierre Jacob, dit Tai Coat (en breton, front de bois), qui mourut en 1985 .

Enfin, cette région est celle de la fameuse belon, l'huître plate qui fait les délices des amateurs.

L'ŒUVRE Dans cette toile d 'inspiration impressionn iste, Montézin a accordé la plus grande place aux fleurs colorées, dans les tons pastel, qui tapis­ sent le verger.

Se plaçant en contrebas, il a représenté un paysage champêtre et paisible, où une mince silhouette et deux vaches se devinent dans le lointain, à gauche.

Une petite maison, enca­ drée de beaux arbres, et un ciel presque lim­ pide ajoutent encore au charme et à la grâce de cette scène d'un jour d'été.

LA COTE La cote de ce peintre dont beaucoup d'œuvres passent dans les ventes publiques est très honorable, puisque les prix se sont échelonnés en 1994 entre 20000 FF (3 600 dollars) et 185000 FF (35 000 dollars).

Mais on peut acquérir une gouache pour 2 000 FF environ (360 dollars).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles