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Pierre, l'abbé1PRÉSENTATIONPierre, l'abbé (1912-2007), prêtre français, fondateur de l'association Emmaüs en 1949.

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pierre, l'abbé1PRÉSENTATIONPierre, l'abbé (1912-2007), prêtre français, fondateur de l'association Emmaüs en 1949. Ce document contient 706 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographie.

« Pierre, l'abbé 1 PRÉSENTATION Pierre, l'abbé (1912-2007), prêtre français, fondateur de l’association Emmaüs en 1949. 2 UN PRÊTRE POLITIQUE L'abbé Pierre« Le mythe de l'abbé Pierre dispose d'un atout précieux : la tête de l'abbé.

C'est une belle tête, qui présente clairement tous lessignes de l'apostolat : le regard bon, la coupe franciscaine, la barbe missionnaire, tout cela complété par la canadienne du prêtre-ouvrier et la canne du pèlerin.

Ainsi sont réunis les chiffres de la légende et ceux de la modernité.» C'est ainsi que Roland Barthesanalyse le « mythe » de l'abbé Pierre dans ses Mythologies (1957).Micheline Pelletier/Sygma Né à Lyon, dans un milieu bourgeois et chrétien imprégné du catholicisme social du début de siècle, Henri Grouès ressent la vocation lors d’un voyage à Assise, en 1927.Quatre ans plus tard, il entre chez les Capucins.

Ordonné prêtre en 1938, puis vicaire à Grenoble, il s’engage dans la Résistance sous le nom de l’abbé Pierre, et participenotamment au convoyage de juifs persécutés et de réfractaires au Service du travail obligatoire (STO) vers l’étranger ou le maquis. En 1944, il rentre d’Alger, devient aumônier de la Marine à Paris, puis entre en politique.

Élu député apparenté au Mouvement républicain populaire (MRP) de Meurthe-et-Moselle en 1945, il s’éloigne progressivement du centre pour rejoindre le groupe du Cartel des gauches indépendantes de l’Assemblée, qui flirte avec la gauche socialiste etneutraliste. Il est déjà une personnalité inclassable, aussi bien par sa triple casquette, curé, député et chiffonnier, que par sa farouche indépendance d’esprit. 3 EMMAÜS ET L’HIVER 1954 La parenthèse de l’action politique refermée en 1951, l’abbé Pierre s’engage en effet dans l’action caritative, dont il stimule la refondation de la conception.

Dès 1949, il acréé la communauté Emmaüs des chiffonniers-bâtisseurs, « compagnons » qui se consacrent à la construction d’abris provisoires pour les sans-domicile (« citésd’urgences »), dont il partage le quotidien.

Financée par la revente d’objets de récupération et de dons, son action se développe à partir de 1952 et prend son essor durantle très rigoureux hiver 1954. Horrifié par la passivité des pouvoirs publics et de l’opinion devant la mort des clochards, l’abbé Pierre lance un appel public à la charité via la radio et la télévision.

Le « coup médiatique » porte aussitôt, permettant l’ouverture de plusieurs chantiers dans les banlieues défavorisées (bidonvilles) et une impressionnante campagne de donsen nature et en argent.

Depuis lors, la communauté Emmaüs n’a cessé de s’étoffer et de pérenniser son action. 4 LE VIVANT SYMBOLE D’UNE FIN DE SIÈCLE CARITATIVE Au regard de la crise des années 1970-1990 et de la poussée subséquente des actions caritatives, l’œuvre de l’abbé Pierre est un symbole fort.

L’homme est devenu mythe,dont la prégnance est illustrée par la possibilité qu’a Denis Amar de financer et réaliser le film Hiver 1954, l’abbé Pierre (1989). Fort de son image de révolté, l’abbé Pierre bénéficie d’une aura morale considérable et d’une très grande popularité.

Bien que la maladie et la vieillesse l’obligent à prendresa « retraite » au début des années 1990, il continue d’être de tous les combats, en se portant au secours des mal-logés, des SDF (sans domicile fixe), des sans-papiers, eten parrainant des actions charitables de toutes sortes.

Il continue aussi d’occuper l’espace médiatique, par une forte présence à la télévision notamment et la publication deplusieurs ouvrages, dont notamment Dieu et les Hommes (entretien avec Bernard Kouchner publié en 1993), Testament (1995), Mémoire d’un croyant (1997), Mon Dieu… pourquoi ? (2005).

Dans ce dernier livre, il affirme sa liberté vis-à-vis de l’institution catholique en se prononçant notamment en faveur de l’ordination des hommes mariés et de l’accès des femmes au sacerdoce.

Outre ces prises de position peu orthodoxes, il se voit également désavoué par sa hiérarchie, en 1996, lorsqu’il apporte son soutienaux thèses négationnistes de Roger Garaudy.

Ce soutien, qui s’explique en partie par les liens amicaux unissant les deux hommes et par une forme d’antijudaïsme diffuseau sein des générations d’avant le concile Vatican II, n’entache pas l’image et la popularité d’un « Juste » ayant consacré sa vie à la défense des déshérités.

Sa mort, le22 janvier 2007, donne lieu en France à un hommage unanime. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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