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Pierre de Marbeuf, (1596-1636).

Publié le 02/07/2020

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« Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage, Et la mer est amère, et l'amour est amer; L'on s'abîme 1 en l'amour aussi bien qu'en la mer, Car la mer et l'amour ne sont point sans orage. Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer, Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage. La mère de l'amour2 eut la mer pour berceau, Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau, Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes. Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. Pierre de Marbeuf, (1596-1636). Vous expliquerez ce poème sous la forme d'un commentaire composé. Vous pourrez étudier, par exemple, comment le poète joue à la fois sur les images et sur les sonorités pour articuler sa comparaison entre l'amour et la mer. Mais ces indications ne sont pas contraignantes : vous avez toute latitude pour orienter votre lecture à votre gré. PLAN SCHÉMATIQUE 1. Un jeu rhétorique... 1. Sur les images. L'enjeu est de trouver un élément commun qui puisse unir les deux termes de la comparaison, l'amour et la mer. • L'eau qui donne — l'eau des larmes pour l'amour, — l'eau salée de l'océan. • «Abîmer» au sens propre et au sens figuré. • La tempête — au sens propre pour la mer, — au sens figuré pour l'amour. à laquelle vient s'adjoindre le «naufrage». • Même jeu sur les sens propre et figuré pour le feu. 2. Sur les sons. • Jeu sur l'homonymie : la mère, la mer, (l') amer. • Jeu sur les assonances : v. 5 et 6 «eaux»/«maux»; v. 9 «la mère de l'amour eut la mer» (avec en outre une homonymie). ...»

« 1 / 2 Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage, Et la mer est amère, et l'amour est amer; L'on s'abîme 1 en l'amour aussi bien qu'en la mer, Car la mer et l'amour ne so�u point sans orage.

Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer, Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

La mère de l'amour 2 eut la mer pour berceau, Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau, Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.

Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.

Pierre de Marbeuf, (1596-1636).

Vous expliquerez ce poème sous la forme d'un commentaire composé.

Vous pourrez étudier, par exemple, comment le µoète joue à la fois sur les images et sur les sonorités pour articuler sa comparaison entre l'amour et la mer.

Mais ces indications ne sont pas contrai gnantes : vous avez toute lati­ tude pour orienter votre lecture à votre gré.

Corrigé.

REMARQUE Le poète Pierre de Marbeuf est un représentant de l'école baroque.

1.

S'abîmer: se plonger, s'engloutir 2.

Vénus, q ui est née de la mer.

88 2 / 2. »

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