PIERRE BRASSEUR

« 1 / 2 PIERRE BRASSEUR Période 1960-1972 NOTICE BIOGRAPHIQUE Avec PLEINS FEUX SUR L'ASSASSIN il tourne son troisième film avec Franju.

Cette même année, en 1960, le réalisateur italien Bolognini le dirige dans LE BEL ANTONIO, puis il est Pangloss dans l'adaptation ciné1J1aiographique du CANDIDE de N.

Carbonnaux.

Dans LUCKY JO, Michel Deville l'oppose à son fils Claude.

Il interprète au théâtre «Le Retour», pièce du dramaturge anglais Pinter, à qui l'on doit THE SERVANT, et «la famille écarlate» de Jean-Loup Dabadie.

Il revient vers la comédie avec des films comme L'OR DU DUC, LA VIE DE CHATEAU ou LE ROI DE CŒUR avant de régner d'une façon inquiétante sur GOTO ILE D'AMOUR de Walerian Borowczyk.

Il fait ses débuts à la télévision dans « Les frères Karamazov » de Marcel Bluwal.

On peut le voir également dans la série « La brigade des maléfices » et dans un épisode des « Cinq dernières minutes ».

Après le triomphe de « Tchao » à Paris, il part en 1971 en tournée avec cette pièce au Canada où il tombe gravement malade.

En 1972 il yourne sous la direction d'Ettore Scola LA PLUS BELLE SOIRÉE DE MA VIE avec Michel Simon, Charles Vanel et Claude Dauphin, d'après «La Panne» de F.

Dürrenmatt.

Épuisé il meurt quelques jours avant la fin du tournage.

Peintre, auteur dramatique, poète, acteur digne de Lemaître ou Kean qu'il avait ressuscité à l'écran ou sur scène, il a vécu comme il avait pressenti que devait être sa vie, en ce matin du 21 décembre 1911 où il vit le premier hold-up de «la bande à Bonnot» ....

«J'ai compris que j'allais aimer la vie, la vie de la rue, la vie de tout le monde, et que, tout au fond de moi, j'ai décidé d'être acteur un jour, c'est-à-dire d'imiter les hommes, en faire des bonshommes, prendre leurs tics, emmancher leurs gestes comme un veston, copier leurs attitudes, chaparder leurs regards, leurs grimaces, la tristesse ou la sérénité de leur visage, et foutre tout ça en vrac dans une boîte à maquillage que je pourrais retrouver plus tard, lorsque j'aurais l'occasion de me révéler.» (Ma vie en vrac.) FILMOGRAPHIE 1960 LE BEL ANTONIO (Mauro Bolu­ gnini) - CANDIDE (Norbert Carbon­ nalL1:) -CARTHAGE EN FLAMMES (Carmine Gal/one) -LE DIALOGUE DES CARMÉLITES (Philippe Agu­ stini) - PLEINS FEUX SUR L'AS­ SASSIN (Georges Franju) - VIVE HENRI IV, VIVE L'AMOUR (Claude Autant-Lara).

1961 L'AFFAIRE NINA B.

(Robert Siod­ mak) -LES AMOURS CÉLÈBRES (Sketch. »