Pierre BONNARD:PALMERAIE AU CANNET.

« Pierre BONNARD Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les paysages du peintre de viennent ex ubérants , sans l'humour qui caractérisait l'époque nabie.

Les jardins ont toujours fasciné Bonnard pour leur mystère .

Cependant, chez le peintre, ce mystère provient non d'un quelconque décor étrange, mais avant tout de la profusion des plantes.

Celles-ci semblent douées d'une vie et d'une personnalité qui leur sont propres.

L'ŒUVRE Ici, un palmier trapu exécute une danse sau­ vage, faisant tournoyer ses larges palmes .

Il est seul parmi des fleurs qu 'il domine aisé­ ment ,.

et dont les nombreuses taches de jaune acide lui font un accompagnement strident: décidément, cette palmeraie provençale n'a rien de paisible, il y régnerait même une cer­ taine barbarie! Le peintre André Lhote , un Pierre BO NN ARD 1· 7· 194'7 .

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"" CIIIIUt • HuU e sur tolle 49em x47 em • Peint en 1924 • LoealûJatlon : colleetlon partlcula re des maîtres du cubisme, écrivait à propos de son aîné: «Bonnard appa raît comme le grand paysag i ste de notre époque : beau­ coup d'autres ont peint des coins de nature agréables ou préc ieux ; aucun n'a , comme lui, atteint à ce délire mesuré , à cette fantai­ sie , à cette invention alliée à tant de simpli­ cité naturelle, à tant d'humanité en un mot .» Dans ce paysage, qui représente un instant figé, Bonnard se montre l'héritier de la tradition impressionniste .

Cependant, la violence qui émane de ce jardin est bien différente de la poésie d'un Monet.

Il faut peut-être voir là l'influence de peintres appartenant à une généra­ tion plus jeune, celle des fauves et des expression n isles.

L'HOMME L 'artiste faisait montre d'une naïveté presque enfantine dans ses rapports avec les gens.

Pou r lui, le mot argent était vide de sens.

A un marchand qui lui proposait 600 000 F pour une nature morte , il ne répondit rien .

Pre­ nant cette réaction pour un refus , le marchand lui remit un chèque en blanc et Bo nnard inscrivit 1 00 000 F.

«C'est bien suffisant », aurait-il dit! LA COTE L 'indifférence de l' artiste vis-à- vis de l'argent n 'a pas empêché s e s œ uv res d 'être superbement cot ées s ur le march é.

U ne simple aquarelle , Pa ysage à Vernon (34cm x24cm ), de 1920 , L'exubé rance de la végétation méditer ranéenne donnera à Bonnard l'occasion de brosser ma intes toiles qui tendent souvent ver s l' abst rac tion .

s'e st vendue 112000FF (20000dollar s) en 1992.. »