phorésie.
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : phorésie.. Ce document contient 456 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange
phorésie.
1
PRÉSENTATION
phorésie, type d'association entre deux espèces dans lequel l'une (le phoronte) se sert de l'autre (l'hôte) comme moyen de transport.
2
SE FAIRE PORTER
La phorésie (du grec phorein, « porter «) est une relation bénéfique pour le phoronte et neutre pour l'hôte. Elle permet au premier de gagner des sites plus propices à sa
survie (par exemple plus riches en nourriture). Elle n'est ni obligatoire ni permanente : le phoronte peut changer de « véhicule « ou même se déplacer seul. Elle implique le
choix actif d'un hôte par le phoronte, ce qui la distingue de l'exozoochorie, processus passif par lequel les graines des plantes sont transportées dans le plumage ou le
pelage des animaux.
Par définition, le phoronte est de taille inférieure à celle de son hôte. S'il est capable de se déplacer seul, sa mobilité est toutefois réduite. Il n'a pas la possibilité de
parcourir de distances importantes, raison pour laquelle il se fait transporter par un autre animal, plus performant en termes de déplacements. Le phoronte possède aussi,
souvent, des organes de fixation spécifique lui permettant de se fixer à son hôte (ventouses, crochets).
L'un des exemples les plus couramment cités de phorésie est donné par le rémora, poisson doté d'une sorte de ventouse sur le dessus de la tête ; mauvais nageur, il
s'accroche à un gros animal marin (cétacé, requin, tortue marine, etc.) pour se faire transporter. Mais l'on observe également la phorésie chez d'autres groupes animaux, en
particulier chez les acariens. Chez ces derniers, un stade du développement de nombreuses espèces est une forme (dite hypope mobile) dotée « ventouses « sur sa face
ventrale, qui lui sert à s'accrocher à d'autres acariens plus gros (par exemple des oribates), ou à des myriapodes (mille-pattes). La phorésie concerne aussi des acariens
prédateurs (notamment ceux de la famille des macrochélidés) dont les femelles utilisent de nombreux insectes (bousiers, bourdons, mouches) comme véhicules pour se
faire transporter sur des sites propices à la ponte.
3
UNE RELATION RAREMENT STRICTE
Dans les faits, la relation phorétique est rarement stricte. Ainsi, dans le cas du rémora, elle est également de type commensal, le poisson se nourrissant sur les restes
alimentaires des animaux auxquels il s'accroche, voire mutualiste, car il peut aussi consommer leurs parasites cutanés (apportant alors un bénéfice à l'hôte).
À l'inverse, la phorésie peut avoir, dans une certaine mesure, une dimension parasitaire secondaire, c'est-à-dire négative pour l'hôte : la présence du phoronte alourdit
l'hôte, générant un surcoût énergétique potentiellement nuisible, surtout si le nombre de phorontes sur un hôte donné est élevé, ou si ce dernier est affaibli ; de plus, les
organes de fixation du phoronte peuvent provoquer des lésions sur la peau de l'hôte.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
phorésie.
1
PRÉSENTATION
phorésie, type d'association entre deux espèces dans lequel l'une (le phoronte) se sert de l'autre (l'hôte) comme moyen de transport.
2
SE FAIRE PORTER
La phorésie (du grec phorein, « porter «) est une relation bénéfique pour le phoronte et neutre pour l'hôte. Elle permet au premier de gagner des sites plus propices à sa
survie (par exemple plus riches en nourriture). Elle n'est ni obligatoire ni permanente : le phoronte peut changer de « véhicule « ou même se déplacer seul. Elle implique le
choix actif d'un hôte par le phoronte, ce qui la distingue de l'exozoochorie, processus passif par lequel les graines des plantes sont transportées dans le plumage ou le
pelage des animaux.
Par définition, le phoronte est de taille inférieure à celle de son hôte. S'il est capable de se déplacer seul, sa mobilité est toutefois réduite. Il n'a pas la possibilité de
parcourir de distances importantes, raison pour laquelle il se fait transporter par un autre animal, plus performant en termes de déplacements. Le phoronte possède aussi,
souvent, des organes de fixation spécifique lui permettant de se fixer à son hôte (ventouses, crochets).
L'un des exemples les plus couramment cités de phorésie est donné par le rémora, poisson doté d'une sorte de ventouse sur le dessus de la tête ; mauvais nageur, il
s'accroche à un gros animal marin (cétacé, requin, tortue marine, etc.) pour se faire transporter. Mais l'on observe également la phorésie chez d'autres groupes animaux, en
particulier chez les acariens. Chez ces derniers, un stade du développement de nombreuses espèces est une forme (dite hypope mobile) dotée « ventouses « sur sa face
ventrale, qui lui sert à s'accrocher à d'autres acariens plus gros (par exemple des oribates), ou à des myriapodes (mille-pattes). La phorésie concerne aussi des acariens
prédateurs (notamment ceux de la famille des macrochélidés) dont les femelles utilisent de nombreux insectes (bousiers, bourdons, mouches) comme véhicules pour se
faire transporter sur des sites propices à la ponte.
3
UNE RELATION RAREMENT STRICTE
Dans les faits, la relation phorétique est rarement stricte. Ainsi, dans le cas du rémora, elle est également de type commensal, le poisson se nourrissant sur les restes
alimentaires des animaux auxquels il s'accroche, voire mutualiste, car il peut aussi consommer leurs parasites cutanés (apportant alors un bénéfice à l'hôte).
À l'inverse, la phorésie peut avoir, dans une certaine mesure, une dimension parasitaire secondaire, c'est-à-dire négative pour l'hôte : la présence du phoronte alourdit
l'hôte, générant un surcoût énergétique potentiellement nuisible, surtout si le nombre de phorontes sur un hôte donné est élevé, ou si ce dernier est affaibli ; de plus, les
organes de fixation du phoronte peuvent provoquer des lésions sur la peau de l'hôte.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓