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Philippe VI de Valois 1293-1350

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Philippe VI de Valois 1293-1350 Cet arrière petit-fils de saint Louis semblait fort loin du trône à sa naissance, en 1293. Ce document contient 1592 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale. Né en 1293, mort à Nogent-le-Roi en 1350. Fils de Charles de Valois, frère de Philippe le Bel, il fut le premier roi de la dynastie des Valois. Régent du royaume à la mort de Charles IV dont la femme était enceinte, il se fit proclamer roi lorsque celle-ci eut mis au monde une fille, malgré les revendications d’Édouard III d’Angleterre qui prétendait à la couronne de France par sa mère, fille de Philippe le Bel. Une fois établi sur le trône, il soutint le comte de Flandre contre ses sujets révoltés et remporta la victoire de Cassel (1328). Les prétentions mutuelles de la France et de l’Angleterre sur la Guyenne et sur la Flandre provoquèrent les débuts de la guerre de Cent Ans. Philippe VI de Valois, à qui s’opposaient les armées d’Édouard III et de l’empereur Louis de Bavière, fut défait sur mer au port de L’Écluse (1340), et sur terre à Crécy (1346). L’année suivante, Calais ouvrit ses portes aux Anglais après un siège mémorable. Philippe conclut alors une trêve de six ans, mais il mourut avant la reprise des hostilités. Par son apanage, il augmenta le royaume des comtés de Chartres et de Valois, de l’Anjou et du Maine. Durant son règne éclata la terrible épidémie de peste noire (1348) qui décima l’Europe.

« Philippe VI de Valois 1293-1350 Cet arrière petit-fils de saint Louis semblait fort loin du trône à sa naissance, en 1293.

Son père, frère de Philippe le Bel, vécut aux côtés de ce roi une vie assez aventureuse qui l'entraîna dans des expéditions militaires et des entreprises diplomatiques nombreuses, les unes couronnées de succès, les autres parfois insuffisamment préparées.

Le roi de France avait plusieurs enfants d'apparence vigoureuse, ce qui paraissait exclure l'éventualité de l'accession à la couronne du neveu de roi qu'était Philippe de Valois. Son père l'avait marié, à vingt ans, dans la maison de Bourgogne et doté du comté du Mans.

Jeanne de Bourgogne, boiteuse, était une femme décidée qui semble avoir eu de l'influence sur son époux.

Philippe, de son côté, sans répudier les goûts des chevaliers de son temps, puisqu'il aimait les tournois, semble s'être formé une personnalité en opposition à celle de son père dont les entreprises le laissaient sceptique et dont les remariages l'isolaient dans sa propre famille.

On le verra, sur le trône, répugner à la guerre qu'il ne fait que contraint, se plaisant en des négociations diplomatiques qu'il semble avoir conduites avec une réelle habileté.

Lorsque les décès successifs de ses cousins le rapprocheront du trône il fera écrire pour lui-même un Manuel d'histoire de France par un moine de Saint-Denis.

Il avait des curiosités intellectuelles et artistiques et les débats théologiques et juridiques le passionneront.

Philippe de Valois est très différent du portrait qu'ont en général tracé les historiens. Avant 1328, son activité a laissé peu de traces : une courte expédition en Italie, d'où il se retire dès qu'il constate qu'il s'engage dans un guêpier.

En réalité, ce qui paraît lui importer le plus, c'est l'administration de ses terres, de son comté du Maine, puis de l'Anjou et du Valois, quand la mort de son père Charles de Valois, le met en possession de son apanage. Il prend soin, cependant, de paraître assez souvent à la cour, surtout durant le règne du dernier fils de Philippe le Bel, Charles IV, dont il est un familier. La mort de ce roi pose un problème grave : la succession aux trônes de France et de Navarre.

La veuve de Charles le Bel est enceinte ; si l'enfant attendu est un garçon, il régnera et il faudra organiser la régence durant sa minorité.

Si c'est une fille, le précédent de l'exclusion de la fille de Louis X, en 1316, donne à penser qu'on cherchera un roi dans la famille capétienne.

Les problèmes de la régence et de la royauté sont liés, en réalité, car il apparaîtra bien difficile d'écarter de la couronne celui qui en exercera les prérogatives en qualité de régent. Philippe de Valois, le plus proche par la masculinité directe puisqu'il descend de l'aîné des frères de Philippe le Bel, est le mieux placé des candidats à la régence et elle lui est confiée dès la mort de Charles IV.

Mais, au mois d'avril, la reine Clémence de Hongrie accouche d'une fille, Blanche, et on cherche un roi pour la France et pour la Navarre. Les cortès de Navarre n'admettent pas la loi dite salique et reconnaissent pour leur reine la princesse Jeanne, qui est dans sa seizième année.

En France, une assemblée de barons et de prélats examine les candidatures possibles.

Celles des princesses sont écartées, mais demeure en lice un candidat, petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, le jeune roi. »

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