Databac

Phèdre de Racine : Innocence et culpabilité

Publié le 20/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Phèdre de Racine : Innocence et culpabilité. Ce document contient 1025 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.


« Phèdre de Racine : Innocence et culpabilité ? Phèdre : tragédie.

Aristote, La Poétique : « la représentation est mise en oeuvre par les personnages du drame et n'a pas recours à la narration; et, en représentant la pitié et la frayeur, elle réalise une épuration de ce genre d'émotions » => Catharsis. => Le personnage tragique (Phèdre), ses tourments et ses contradictions, vont participer à la libération salutaire du spectateur (> catharsis). I- Phèdre, héroïne tragique A- Un personnage déchiré : dire ou ne pas dire • Phèdre déchirée par sa passion interdite mais aussi dilemme de l’aveu : dire ou ne pas dire, telle est la question. • Cf.

toutes les questions concernant les rapports entre secret et aveu.

Cf.

aveux : à Oenone, à Hippolyte et à Thésée. - Aveu à Oenone => comme un aveu fait à elle-même (cf.

rôle du confident dans théâtre classique). - Aveu à Hippolyte => aveu à l’intéressé : aura de grandes conséquences sur la suite de la pièce. - Aveu à Thésée =>dénouement (de la pièce, de la parole).

Le secret est dénoué, il n'y a plus qu'à mourir. => Phèdre est déchirée entre se taire, taire sa passion (ce qui lui est impossible.

Cf.

l’aveu à Hyppolite : parle de Thésée = Hyppolite) et avouer (=> conséquences funestes). B- Un personnage coupable • Personnage coupable : sentiments incestueux. • Grande jalousie => qui conduira à la mort de l’être aimé (et à la sienne).

Jalousie, passion déchirante.

Évoquez acte IV, scène 6 : ce sentiment extrême de la jalousie (« craintes », «transports », « fureurs », « feux », « remords ») lui donnes des idées de meurtres (champ lexical du meurtre: « crimes » (1269), « homicides » (1271), « sang » (1272)). C- mais aussi sincère - « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue, / Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue.

» (vers 273-274) - « Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée » Phèdre (vers 634) => Personnage sincèrement amoureux.

Passion. Cf.

acte I, scène 3.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles