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PÉTRARQUE

Publié le 18/05/2020

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« PÉTRARQUE 1304-1314 P ÉTRARQ.UE est né en 1304 à Arezzo.

Son père y avait été exilé.

(Ami de Dante, il avait été avec lui banni de Florence, sa patrie.) Pétrarque eut une destinée errante.

Enfant, il est successivement emmené à Pise, à Avignon à la suite de Clément V; il habite Carpentras, étudie la théologie et le droit à Montpellier puis à Bologne.

Devenu orphelin, Pétrarque revient en Provence; il reçoit les ordres mineurs, mais la car­ rière ecclésiastique, pas plus que la carrière juridique, ne le retient.

Ce qu'il veut, c'est s'adonner à l'étude de l' Antiquité.

Mais le 6 avril 1327, à vingt-trois ans, il rencontrera Laure dans l'église Sainte-Claire à l'office du vendredi saint.

Dès lors, il l'aimera, la célébrera, la chantera jusqu'à sa mort sans que pour cela le mystère de l'identité de Laure ait été éclairci.

Mais qu'importe? Laure a existé his­ toriquement et poétiquement.

Qui est-elle? Cela n'est peut-être pas aussi important que les critiques littéraires voudraient le faire croire.

Pour être plus près de Laure, Pétrarque choisira Vaucluse comme lieu de retraite.

Désormais, son œuvre plus que sa vie d'ailleurs sera consacrée à son amour.

Malgré cet ermitage fixe, il continue ses voyages à travers la France, la Flandre, l'Allemagne, l'Italie; il étudie les auteurs anciens, les recopie, les commente et il écrit lui-même en latin.

Il entretient des relations avec les grands empereurs et le pape; il est couronné poète à Rome, au Capitole, ressuscitant ainsi une cérémonie antique.

Un texte de son ami Sennucio del Bene la raconte : il fut « couronné de trois couronnes : la première de lierre, comme Bacchus; l'autre, de laurier, comme les empereurs; et la dernière de myrte, comme le plus tendre des amants ».

Ce triomphe ne devait guère donner à Pétrarque toutes les satisfactions qu'il en attendait car, dit-il, « cette couronne ne m'a rendu ni plus savant, ni plus éloquent; elle n'a servi qu'à déchaîner contre moi les envieux et à me priver du repos dont je jouissais.

Depuis ce temps, il m'a fallu être toujours sous les armes, toutes les plumes, toutes les langues étaient aiguisées; mes amis sont devenus mes ennemis.

J'ai porté la peine de mon audace et de ma présomption ».

Laure meurt de la peste en 1348 et Pétrarque apprend cette mort alors qu'il était à Parme.

« Cela fut à l'heure première, sixième jour d'avril qui jadis me lia, et à présent, hélas! m'a délié.

» Il revient à Vaucluse, y compose la seconde partie de ses Sonnets et de ses Triomphes.

Puis, appre­ nant la mort de son protecteur, quitte définitivement la Provence pour Milan, Padoue, Vérone et Venise.

Il meurt à soixante-dix ans, le 18 juillet 1374 à Arque, près de Padoue, dans sa bibliothèque, sur un manuscrit d'Homère.

Pétrarque laissa une œuvre abondante écrite soit en latin soit en italien.

C'est au Pétrarque épris de l' Antiquité que correspondent ses écrits latins.

N'est-ce pas lui qui découvrit dans des bibliothèques les Lettres de Cicéron et le principal traité de Quintilien? Ce sont ces écrits latins (des poésies, les Eglogues, les Epîtres) et l'Africa (poème épique en l'honneur de Scipion) qui, pour ses contemporains, consacrèrent Pétrarque poète et lui donnèrent la renommée mondiale qu'il connut.

Il composa de nombreux ouvrages de vulgarisation et d'érudition dans le goût du temps, des ouvrages d'inspiration religieuse, mais rien de tout cela n'offre de véritable intérêt à présent,. »

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