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Pedro Pablo Abarca y Bolea, comte d'Aranda1719-1798Après avoir suivi la carrière militaire et rempli les fonctions de capitaine général d'Aragon,puis de Valence, Aranda fut appelé par Charles III à la présidence du Conseil de Castille, aulendemain de l'émeute d'Esquilache (1766).

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pedro Pablo Abarca y Bolea, comte d'Aranda1719-1798Après avoir suivi la carrière militaire et rempli les fonctions de capitaine général d'Aragon,puis de Valence, Aranda fut appelé par Charles III à la présidence du Conseil de Castille, aulendemain de l'émeute d'Esquilache (1766). Ce document contient 253 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Pedro Pablo Abarca y Bolea, comte d'Aranda 1719-1798 Après avoir suivi la carrière militaire et rempli les fonctions de capitaine général d'Aragon, puis de Valence, Aranda fut appelé par Charles III à la présidence du Conseil de Castille, au lendemain de l'émeute d'Esquilache (1766).

A ce moment critique et dans ce poste de première importance, il déploya d'éminentes qualités d'intelligence et d'énergie : il rétablit l'ordre, mena à bien l'expulsion des jésuites, institua les députés “ du commun ”, multiplia les mesures régalistes et affirma l'autorité de l'État, réalisa nombre de réformes dans les domaines de l'économie, des travaux publics et même de la culture.

Son ambition envahissante enffraya Grimaldi qui le fit envoyer en France comme ambassadeur (1773).

Il y fit preuve d'une grande activité, en particulier au moment de la guerre d'Amérique, mais conserva l'espoir de revenir en Espagne, au gouvernement : c'est ainsi qu'il encouragea de loin le parti “ aragonais ” qui s'opposait à celui des “ robins ” (golillas) dont le chef était Florida Blanca.

Rentré à Madrid en 1787, il dut attendre 1792 pour se débarrasser de son rival : mais jugé lui-même trop favorable aux révolutionnaires français, il fut remplacé par Godoy et éloigné de la cour.

Ambitieux, têtu, souvent excessif dans ses propos, il s'était lié avec plusieurs philosophes et encyclopédistes français et était entré dans la maçonnerie : d'où la réputation de libre penseur qu'on lui a peut-être un peu rapidement faite.

En tout cas, il a certainement été une des figures les plus représentatives de l'illustration espagnole.. »

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