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Paul GAUGUIN:L'ÉVEIL DU PRINTEMPS.

Publié le 17/05/2020

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« Paul GAUGUIN L'ÉVEIL DU PRINTEMPS A l'époque où l'« Olympia» de Manet entre à grand bruit au musée du Luxembourg, Gauguin peint un portrait très symbolique d'une jeune fille devenue femme.

Le deuxième séjour de Gauguin en Bretagne, en 1888, est marqué par une évolution très sensible de son art.

C'est l'époque où naît le synthétisme, qui trouve un écho dans la poé­ sie symboliste.

En octobre 1889, il s'installe au Pouldu, un petit village isolé.

Dans une monographie consacrée à l'artiste, Jean de Rotonchamp indique que «au commen­ cement de l'année 1891, Gauguin( ...

) entre­ prit une grande composition qu'il crut symbolique et que l'ancien timonier du Desaix avait provisoirement dénommée La Perte du pucelage».

L'ŒUVRE C'est vraisemblement à Paris, au printemps 1881, que Gauguin peint ce portrait riche en symboles .

Le modèle est une jeune fille de vingt ans, Juliette Huet, qu'il laisse enceinte lors de son départ !JOUr Tahiti.

Singulière­ ment, son corps chétif et angulaire est totale­ ment dépourvu de sensualité.

loin de choquer, il rappelle le Christ émacié des cal­ vaires bretons.

Selon Gauguin lui-même, le renard qui repose sur l'é~ule du modèle est le « srmbole indien de la perversité» .

la jeune fille à l'expression impassible est peinte de mémoire dans un site familier du Pouldu.

le cadre est traité en aplats de couleur contrastés, qui mettent en valeur la pâleur presque maladive du modèle .

les bandes rouges et la petite fleur du même ton dans la main de la jeune femme symbolisent la perte de son pucelage.

A l'arrière-plan, un cortè ge, qui se dirige vers elle, semble être le témoin de son entrée dans le monde des adultes.

LA COTE Un portrait antérieur, Femme blonde, a été adjugé 371 000 FF (70 000 dollars) au cours d'une vente à Londres en 1992.

Mais les œuvres tahitiennes de Gauguin peuvent atteindre plusieurs dizaines de millions de francs.

On peut acheter un bronze de l'artiste à partir de 30000FF (5500 dollars).

Paul GAUGUIN 1848-1903 • L'Éveil du printemps, ou La Perle du pucelage • Huile sur toile 90 cm x 130 cm • Non signé • Peint en 1891 • Localisation : Norfolk, The Chrysler Museum • Expositions : Paris, 1949, 1989 ; Lausanne, 1950; Houston, 1954; Édimbourg, 1955; Washington, 1988; Chicago, 1959, 1988 Émile Bernard a représenté sa sœur dans une pose semblable dans Madeleine au Bois d'Amour.

LA CRITIQUE «D'un symbolisme plus primaire que la Vision du Sermon et le Christ jaune, La Perte du pucelage représente un condensé des conceptions "idéalistes et synthétistes" de l'artiste à l'issue de son expérience bretonne», écrit Claire Frèches -Thory.

l'HISTOIRE Le tableau a été acheté par le comte de la Rochefoucauld en 1895.

Il a ensuite apparte­ nu au collectionneur Walter Chrysler, qui en a fait don au Chrysler Museum à Norfolk .

La Vie et la Mort (1891-1893), autre œuvre d'un «symbolisme prima1re » peinte par Gciuguin après son deuxième séjour en Bretagne .

la chair luxuriante de la Vie contraste avec la lividité de la Mort, rendue pqr des tons froids à dominante bleue.. »

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