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Paul GAUGUIN:LES RAMASSEUSES DE VARECH.

Publié le 17/05/2020

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« Paul GAUGUIN LES RAMASSEUSES DE VARECH Grâce à la maîtrise de Gauguin, cette scène naturaliste, à la composition élaborée, prend les dimensions d'un mythe.

lorsque Gauguin retourne pour la troisième fois en Bretagne, en juin 1889, il trouve Pont­ Aven, où il avait déjà séjourné, envahi par des artistes venus d'horizons divers.

Il décide alors de s'installer au Pouldu, dans l'auberge de Marie Henry, et il fait la navette entre les deux villages.

LE CONTEXTE Dans une lettre à son ami Van Gogh, Gau­ guin a évoqué la toile à laquelle il travaillait en décembre 1889: «En ce moment , je fais une toile de 50, des femmes ramassant du goémon au bord de la mer.

Ce sont comme des boîtes étagées de distance en distance, vêtements bleus et coiffes noires, et cela mal­ gré l'âpreté du froid.

Fumier qu'elles ramas­ sent pour fumer leurs terres couleur ocre ( ...

) avec des reAets fauves .

Sables roses et non jaunes à cause de l'humidité probablement - mer sombre.

En voyant cela tous les jours, il me vient comme une bouffée de lutte pour la vie, de tristesse et d'obéissance aux lois mal­ heureuses.

Cette bouffée, je cherche à la mettre sur la toile, non par hasard mais par raisonnement, en exagérant peut-être cer­ taines rigidités de pose, certaines couleurs sombres, etc ...

Tout cela est peut -être manié­ ré mais dans le tableau où est le naturel.

Qu'ils soient marins ou ~heu_rs, Gau~um s'interesse à tous les aspects de la vie des habitants du Pouldu.

Paul GAUGUIN 1848-1903 • Les Ramasseuses de varech • Huile sur toile 87 cm x 122,5 cm • Signé et daté en bas, à droite, «P.Gauguin 89» • Peint en 1889 • Localisation: Essen, Folkwang Museum • Expositions : Bâle, 1949; Paris, 1989 Tout depuis les âges les plus reculés est dans le tableau tout à fait conventionnel, voulu.

» LA SITUATION Au mois de décembre 1889, Gauguin est en plein tourment; il souffre de la solitude, de l'absence de ses enfants, que sa femme Mette a emmenés à Copenhague, et de son absen­ ce de succès commercial.

Une certaine mélan­ colie imprègn e ce tableau , perceptible dans l'attitude de la jeune Bretonne assise au pre­ mier plan.

Les deux personnages centraux semblent immobiles, saisis dans une pose son­ geuse.

La composition hardie annonce les futures toiles de Gauguin : à droite, seul un détail du poitrail et une potte du cheval sant représentés; à gauche, la perspective, créée par les quatre porteuses en diagonale, permet au regard de se diriger vers la mer d'un vert éclatant.

Le reste de la toile baigne dans des tonalités douces, comme assourdies.

Gauguin part d'une scène d'observation naturelle- des paysans au travail -et lui assigne une dimen­ sion plus large, quasiment mythique.

LA COTE Une toile de Gauguin de la même période s'est vendue 4 millions de francs français (730000 dollars) en 1992.

Pour un pastel, il faut compter de 100000 FF (18000 dollars) à 200000 FF (36000 dollars).

Quant aux estampes, leur prix reste assez élevé, puisqu'une œuvre réalisée en 1889 a trouvé preneur pour 72000 FF (13000 dollars) en 1992.. »

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