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passé.

Publié le 08/12/2021

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passé. n.m. LINGUISTIQUE : ensemble de formes fléchies du verbe ayant pour valeur de
situer l'action dans le passé par rapport à un repère temporel qui est fréquemment le
moment où l'on parle. L'expression du passé est très variable selon les langues. Même parmi
les langues indo-européennes modernes, on observe des divergences importantes, par
exemple entre les langues germaniques, qui ont un seul temps simple du passé, et les langues
romanes, qui en ont deux : en français, il s'agit de l'imparfait et du passé simple, qui
s'opposent entre eux, tout en se distinguant des formes composées.
Le problème de la valeur des formes verbales du passé est rendu particulièrement
complexe par le fait que les mêmes formes ont simultanément ou alternativement des
valeurs strictement temporelles et des valeurs aspectuelles. En français moderne, on observe
les distinctions suivantes.

Le passé simple.
Autrefois appelé passé défini, il est spécifiquement le temps de l'histoire, c'est-à-dire du
récit des événements du passé (réel ou fictionnel), où le sujet parlant ne laisse aucune
trace dans l'énoncé - « les événements semblent se raconter d'eux-mêmes »
(Benveniste) - : « La guerre éclata le 16 janvier », « La marquise sortit à 5 heures ». Le
passé simple du français moderne ne s'emploie, dans les conditions normales, qu'à la
3 e personne. Un énoncé tel que « J'arrivai à l'hôtel à 5 heures et je pris une douche », en
lui-même légèrement insolite, laisserait entendre que la personne qui parle raconte les
événements comme s'ils étaient arrivés à quelqu'un d'autre. Du point de vue aspectuel, le
passé simple est le plus souvent un accompli. Il est en outre limitatif, car il prend
explicitement en considération les deux limites temporelles - le début et la fin - de l'action,
même si ces deux limites sont séparées par un laps de temps considérable : « La guerre
dura cent ans. »

L'imparfait.
À la différence du passé simple, l'imparfait apparaît dans le discours, et il est donc
compatible avec les marques de présence du sujet parlant, notamment celles de première
et deuxième personnes : « Pendant que tu lisais, je dormais. » Mais l'imparfait sert
également à marquer historiquement les événements passés. Il entre alors en opposition
avec le passé simple, et se distingue de lui par son aspect inaccompli et, surtout, non
limitatif : dans « Elle dormait quand il entra », l'action d'« entrer », cernée par le passé
simple entre ses deux limites temporelles, s'insère au sein de l'action de « dormir », dont il
n'est pas dit qu'elle s'interrompt.

Les formes composées.
À chacune des formes simples du verbe correspond une forme composée : à « je
travaille » répond « j'ai travaillé » (passé composé, où l'auxiliaire est au présent) ; à « je
travaillais » répond « j'avais travaillé » (plus-que-parfait) ; à « il travailla » répond « il eut
travaillé » (passé antérieur). La valeur de ces formes composées par rapport aux formes

simples qui leur correspondent est double.
Du point de vue de l'aspect, les formes composées marquent l'accompli et s'opposent
ainsi à l'inaccompli des formes simples. « On a construit la maison » est, en dépit de sa
désignation traditionnelle de « passé » composé, un présent de l'accompli, comme le
montre l'équivalence avec la tournure passive « La maison est construite ». Ce présent de
l'accompli se distingue sans équivoque du présent de l'inaccompli, marqué par « On
construit la maison ».
Quand elle entre en relation, dans une phrase, avec une forme simple, la forme
composée d'accompli glisse immédiatement du côté de la valeur temporelle d'antérieur :
c'est ainsi que le plus-que-parfait devient un antérieur d'imparfait (« Dès qu'il avait bu, il
devenait méchant ») et le passé justement dit antérieur, un antérieur de passé simple
(« Quand il fut parti, la fête commença »). Quant au passé composé, c'est seulement dans
ce cas qu'il mérite son nom de passé : « Quand j'ai écrit un livre, j'essaie de le publier. »
L'antériorité par rapport au moment où on parle est explicitement le passé : le passé
composé en vient donc à être, dans le discours, l'équivalent du passé simple dans l'histoire.

Les formes surcomposées.
Depuis une époque très ancienne de l'histoire du français se sont développées des formes
surcomposées, constituées à l'aide d'un auxiliaire lui-même composé. Elles tiennent le plus
souvent lieu de formes d'antérieur aux formes composées qui leur correspondent :
« Quand il a eu terminé son roman, il l'a jeté. »
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