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PASCAL: Provinciales et Pensées.

Publié le 09/12/2021

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« PASCAL (1623-1662) Les premières années de BLAISE PASCAL se déroulent à Clermont-Ferrand, sa ville natale.

En 1631, sonpère, Étienne Pascal, second président à la Cour des aides oc Montferrand, cède sa charge et s'installe àParis.

C'est un excellent mathématicien, en relations avec des savants renommés, le Père Mersenne,Roberval, Pierre de Fermat.

Blaise, à qui son père a d'abord voulu faire apprendre les langues anciennes,réservant les mathématiques pour plus tard, étudie seul et en cachette la géométrie.

En 1639, la famillese transporte à Rouen, où Étienne Pascal est chargé des fonctions de « commissaire pour l'impôt et levéedes tailles ».

C'est là qu'à la suite d'un accident, il reçoit les soins de deux gentilhommes qui introduisentdans sa maison le jansénisme.

En 1647, Blaise qui, depuis longtemps, est affligé d'une mauvaise santé, serend à Paris, à la fois pour se soigner et pour avancer dans sa carrière de savant.

Il a des entretiensavec Descartes.

Il fait à la tour Saint-Jacques des expériences sur la pression atmosphérique. Étienne Pascal meurt en 1651.

L'année suivante, Blaise ne peut empêcher sa soeur Jacqueline d'entrer àPort-Royal comme novice.

Lui-même semble oublier Dieu.

Il fréquente le monde (Mme de Sablé, laduchesse d'Aiguillon, le duc de Roannès), des libertins (Miton, le chevalier de Méré).

Il découvre laséduction de l'esprit de finesse. En 1654, pour des raisons difficiles à démêler (l'accident du pont de Neuilly, où il avait failli trouver la mort,l'influence de Jacqueline, un sermon de M.

Singlin), il traverse une crise de conscience.

Le 23 novembre, au coursd'une méditation nocturne, il se sent illuminé par la foi.

Il devient l'ami des Messieurs de Port-Royal, mais reste endehors de leur groupe.

A leur demande, il s'engage, en janvier 1656, dans une polémique contre les jésuites, sansabandonner ses recherches sur le calcul des probabilités et sur la cycloïde.

Puis il entreprend un ouvraged'apologétique religieuse, qu'il rédige par fragments.

Bouleversé par la mort de Jacqueline et par les difficultés duparti janséniste, cruellement atteint par la maladie, il s'efforce de plus en plus à l'ascétisme et à la charité.

Une crisede son mal l'emporte, le 19 août 1662, après plusieurs semaines de, souffrances. PRINCIPALES ŒUVRES De l'esprit géométrique (1655).

Pascal oppose l'esprit géométrique et l'esprit de finesse, deux méthodes qui ont pour but « l'une de convaincre, l'autre d'agréer ». Entretien avec M.

de Saci sur Epictète et Montaigne (1655).

M.

de Saci, neveu d'Arnauld, était le directeur et leconfesseur de Pascal.

Les termes de cet entretien ont été notés par Fontaine, secrétaire de M.

de Saci, avec unefidélité que l'on n'a jamais mise en doute. Les Provinciales (janvier 1656-mars 1657).

En 1655, Arnauld avait publié une Lettre à un duc et pair (le duc de Liancourt, alors inquiété pour ses sympathies jansénistes).

Deux propositions imprudentes ayant été relevées danscette lettre, un procès théologique s'engagea.

Pascal fut prié de venir au secours d'Arnauld.

C'est alors qu'il publiaune plaquette intitulée : Lettre écrite à un Provincial par un de ses amis sur le sujet de disputes récentes de laSorbonne.

Dix-sept autres lettres suivirent à intervalles d'abord rapprochés, puis plus espacés.

A la huitième lettre,Pascal était d'avis d'interrompre la polémique.

Ses amis lui demandèrent de la continuer.

La première éditiond'ensemble (1657) porte pour titre : Les Provinciales ou Lettres écrites par Louis de Montalte à un Provincial de sesamis et aux RR.

PP.

Jésuites sur le sujet de la Morale et de la Politique de ces Pères. LETTRES I À IV (le problème de la grâce).

On discute sur les questions de « pouvoir prochain » et de « grâcesuffisante ».

C'est que l'on s'entend mal sur le sens des termes.

Si l'on va au fond des choses, on est forcéd'admettre que la grâce théoriquement suffisante ne peut devenir « efficace », sans une intervention divine.Prétendre le contraire reviendrait à soutenir cette hérésie que l'homme peut faire son salut lui-même, sans l'aide dela grâce (I-II).

— Il est impossible de condamner Arnauld sans condamner du même coup saint Augustin et saintJean Chrysostome, dont il reprend les arguments (III).

— Dangers de la thèse selon laquelle l'homme serait exemptde péché, lorsqu'il agit sans posséder la « grâce actuelle » (IV). LETTRES V À x (le problème moral).

Pascal attaque successivement la doctrine de la probabilité, qui permet de sechercher une justification en s'abritant derrière une opinion « probable », c'est-à-dire soutenue par un docteur «bon et savant » (V-VI); la direction d'intention, qui excuse des fautes graves, l'homicide, le duel, en considérationdu but que l'on se propose (VII-VIII); les petites pratiques dévotes, par lesquelles on pense pouvoir assurerfacilement son salut (IX); la restriction mentale (X). LETTRES XI À XVI (adressées aux jésuites).

Pascal justifie l'usage qu'il fait de la raillerie (XI), aborde les problèmesde l'aumône et de la simonie (XII), revient sur celui de l'homicide (XIII-XIV), se plaint des calomnies dirigées contrelui (XV-XVI). LETTRES XVII ET XVIII (adressées au R.

P.

Annat, jésuite, confesseur du roi).

Pascal reprend la discussion duproblème de la grâce et défend les jansénistes contre le reproche d'hérésie. Pensées (1669). Pascal avait songé, dès 1647, à écrire une apologie de la religion chrétienne.

En 1658, dans un entretien rapporté par Filleau de la Chaise, il en esquissait le plan.

A sa mort, ses notes étaient les unes en vrac, lesautres classées en vingt-sept liasses.

Malgré le reclassement opéré ultérieurement, on a pu reconstituer les vingt-sept liasses.

Leur ordre ne permet pas de préjuger du plan définitif.

Toutefois, on admet que le raisonnement de. »

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