parachute.

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parachute.
parachute, grande toile servant à réduire la vitesse d'une personne ou d'un objet dans l'atmosphère et pouvant servir de moyen de sauvetage dans un avion. L'idée du parachute fut proposée pour la première fois par Léonard de Vinci, mais le premier
parachute pratique fut inventé dans les années 1780. Lors d'une ascension en ballon, l'aéronaute français Jean-Pierre Blanchard lança un chien muni d'un parachute d'une hauteur de 500 m en 1785, et il aurait effectué la première descente humaine
en parachute en 1793. C'est le Français André-Jacques Garnerin qui fit la première descente dûment vérifiée le 1er brumaire an IV (22 octobre 1797), à Paris. Les parachutes firent dès lors régulièrement partie de l'équipement des aéronautes et, après
la Première Guerre mondiale, ils devinrent un moyen de sauvetage pour les pilotes et les passagers des avions.
Un parachute conçu pour le saut humain est une coupole d'environ 7,5 m de diamètre, composée d'environ vingt-cinq panneaux, ou fuseaux, en Nylon ou en soie. La coupole comporte en son milieu une petite ouverture, la cheminée, qui permet à
l'air emprisonné sous la coupole de s'échapper et évite ainsi des oscillations dangereuses. Les suspentes sont des cordages cousus dans les coutures entre les fuseaux. Elles passent par-dessus le sommet de la coupole et leurs extrémités sont
attachées à deux anneaux métalliques. Le parachutiste porte un harnais de sangles résistantes qui passent sur les épaules, autour du corps et entre les jambes. Deux sangles relient le harnais aux anneaux. Avant l'emploi, le parachute est replié de
façon compacte dans un sac de toile porté par le parachutiste. Le sac est conçu de telle façon qu'il s'ouvre à l'aide d'élastiques et de ressorts métalliques lorsque la poignée d'ouverture (ouverture commandée) ou la sangle d'ouverture (ouverture
automatique) agit sur la fermeture à aiguilles. Les parachutes à ouverture commandée sont également équipés d'un extracteur, un petit parachute qui est éjecté hors du sac par un ressort lorsque le parachutiste tire la poignée d'ouverture. Il s'ouvre
et tire le parachute principal hors de sa gaine.
Le parachutiste saute ou plonge de l'avion, attend environ 3 secondes et tire sur la poignée d'ouverture. Cet intervalle lui permet de s'éloigner suffisamment de l'avion pour que le parachute puisse se déployer librement. Une fois le parachute ouvert,
le parachutiste descend à environ cinq mètres par seconde et, en l'absence de vent, touche le sol avec moins de force que s'il sautait d'une hauteur de 3 m.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, les armées de diverses nations comportent des unités aéroportées. Les parachutistes sont amenés sur les arrières de l'ennemi par des avions de transport et sautent à basse altitude. Leurs parachutes sont à
ouverture automatique. Lorsque le parachutiste quitte l'avion, la sangle d'ouverture automatique (SOA) attachée à l'avion extrait le parachute de son logement. Il est également possible de parachuter du matériel lourd tel que chars, camions et
artillerie de campagne. Un parachute pour charges lourdes a une coupole pouvant mesurer jusqu'à 30 m de diamètre et il est possible d'en attacher plusieurs sur les plus grosses charges.
Les parachutes sportifs modernes sont devenus de plus en plus sophistiqués. Ils permettent de se diriger, de maîtriser le taux de chute, de réduire l'effet du vent et de préserver la stabilité de la descente en fonction du poids et de la forme de l'objet
parachuté (voir Parachutisme sportif). Des parachutes spéciaux appelés parachutes-freins servent à décélérer les engins spatiaux, les fusées expérimentales, les avions et les voitures de course. Le parachutisme sportif et le saut en chute libre sont
devenus très populaires dans les années 1970.