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Pará

Publié le 02/12/2021

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1 PRÉSENTATION Pará, État du nord du Brésil. Sa capitale est Belém.L’État de Pará est limité au nord-est par l’océan Atlantique, au nord par l’État d’Amapá, au nord-ouest par le Suriname, la Guyana et l’État de Roraima, à l’ouest par l’État d’Amazonas, au sud par l’État de Mato Grosso, au sud-est par l’État de Tocantins et à l’est par l’État de Maranhão.2 GÉOGRAPHIE L’État de Pará s’étend sur 14 p. 100 du territoire national. Le territoire se scinde en quatre régions : les basses terres ou basses plaines de la vallée de l’Amazone ; les terres fermes ou bas plateaux sédimentaires tertiaires ; les dépressions formées en Amazonie septentrionale et méridionale ; et les plaines résiduelles de l’Amazonie septentrionale et méridionale.L’État est traversé d’ouest en est, sur 800 km, par le fleuve Amazone. Il accueille, sur sa rive droite, les grands affluents de ce fleuve, tels le Tapajos, le Xingu et le Tocantins, et sur sa rive gauche, les fleuves Trombetas, Paru et Jari. À l’embouchure de l’Amazone, se situe l’île de Marajó. Les fleuves Pará et Amazone sont reliés par d’innombrables canaux.L’humidité et la température sont très élevées, avec des moyennes annuelles dépassant 26 °C. L’amplitude thermique entre le jour et la nuit est élevée, notamment à l’intérieur des terres en raison de la continentalité de l’État, mais les variations annuelles sont infimes, et marquées seulement par des précipitations plus ou moins élevées. La forêt amazonienne prédomine sur l’ensemble de l’État : forêt composée de marronniers et forêt de basse plaine, composée d’hévéas. Une végétation champêtre couvre Marajá et la savane couvre le sud de l’État.L’État de Pará a pour capitale Belém, le plus grand port d’Amazonie, qui comptait 1 408 847 habitants en 2007.3 ÉCONOMIE L’État de Pará se distingue par ses industries d’extraction minière, par l’exploitation des forêts, l’élevage bovin, la culture du riz, du jute, d’oléagineux, de manioc, de sisal et par l’exploitation de la châtaigne du Pará et du caoutchouc. La stagnation économique qui a suivi le déclin du caoutchouc n’a pu être enrayée qu’au moyen d’une politique gouvernementale de création d’organes publics, spécialement tournés vers l’Amazonie. En 1953, la « Superintendance » du plan de mise en valeur de l’Amazonie (SPVA) a vu le jour grâce à de fortes allocations et à l’élaboration de nombreux projets. Dans les années soixante-dix, l’État a tenté de favoriser l’augmentation de la densité de population, ainsi que l’intégration de cette zone aux autres régions du pays grâce à l’ouverture d’autoroutes (Belém-Brasilia et Transamazonienne) et à la création d’exploitations agricoles. La découverte d’immenses gisements miniers dans la région de la montagne des Carajás, essentiellement de l’or et du fer, a provoqué des déplacements de population du Nordeste et d’autres régions du pays et a été à l’origine de nombreux conflits sociaux. Les grandes richesses de la région sont les gisements de manganèse situés dans le bassin du fleuve Vermelho, affluent de l’Itacaiuna, de bauxite dans la vallée de Trombetas et de calcaire à Itaituba et à Marabá.4 HISTOIRE Ce n’est qu’à la fin du xvie siècle, avec l’union des monarchies ibériques (1580-1640), que le territoire de l’actuel Pará, qui appartenait à l’Espagne en vertu du traité de Tordesillas, a commencé à être colonisé. En janvier 1616, après l’expulsion des Français de l’île de São Luis, dans le Maranhão, le gouvernement portugais fonde le fort de Presépio, à l’origine de l’actuelle Belém.Le nouvel État de Grão-Pará et Maranhão, séparé du Brésil en 1621, encourage, dès sa création, la culture de la canne à sucre, du coton, du café et du cacao, ce qui entraîne l’arrivée des colons, puis la catéchisation d’une grande majorité de la population indigène et l’installation de divers ordres religieux. Ainsi, au xviie siècle, de nombreux conflits naissent entre missionnaires et colons pour l’exploitation de la main-d’œuvre indigène. Par la suite, la Compagnie générale du commerce du Grão-Pará et Maranhão est créée pour le développement de la région et l’introduction d’esclaves africains. Les conflits ne cessant pas, Pombal fait expulser les Jésuites et publie le « Diretorio dos Indios » (1758), proclamant la primauté de l’autorité civile sur les missions. Le xviiie siècle s’avère très bénéfique pour le Pará, avec la venue de nombreux émigrants en provenance des Açores et la transformation de simples noyaux de population en bourgs. Au xixe siècle, après l’indépendance, la province du Pará est impliquée dans des conflits armés qui aboutissent à la proclamation de sa séparation du reste du Brésil. À la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle, l’exploitation du caoutchouc donne un nouvel essor à l’économie de la région, essor de courte durée, faute de parvenir à concurrencer la production asiatique.Superficie : 1 253 164 km2 ; population (2005) : 6 970 586 habitants.

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