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PACIFISME

Publié le 15/05/2020

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« De la conférence de La Have aux mouvements pacifistes du xx•• siècle 1899 1901 1893-"1914 1917 1949 1950 Création Doctrine de Mutineries du Chemin des Dames Création du prix Nobel de la l'action non violente de Gandhi du Mouvement PACIFISME UTOPIQUE.

ET PACIFISME ENGAGE !:opposition à la guerre est aussi ancienne que la guerre elle-même .

Pourtan~ il faut attendre le tournant du xx• siècle, avec la première conférence de La Haye (1899), pour que les grands mouvements pacifistes prennent forme .

La« saignée» de 1914-1918 est fatale aux pacifismes utopiques qui, arguant des progrès de l'humanité, avaient annoncé la fin de la politique de puissance.

Quoi qu'il en soi~ le pacifisme engagé a profondément marqué l'entre-deux-guerres .

LA NON-VIOLENCE • La non-violence est à la fois proche et différente du pacifisme.

• Le terme de« pacifisme • est le plus souvent employé à propos de la paix et de la guerre entre les nations, du rôle des armées et de l'armement; la non-violence s'étend plus largement aux rapports sociaux , idéologiques, religieux.

• La différence entre pacifisme et non-violence dépend du sens que l'on donne au premier terme.

• Si l'on définit le pacifisme comme le contraire du bellicisme , alors non-violence et pacifisme sont proches.

Ils ne se distinguent 1-----------___, que par la recherche de propositions Î~~-...c-~~ ...

~~.._- • Depuis l'Antiquité, des hommes réfléchissent aux façons d'empêcher les conflits entre les nations.

Deux idéologies se côtoient et parfois s'opposent: le pacifisme et la non-violence.

LE PACIFISME • Pour les pt~dfistes, la guerre est le mal absolu car ses effets sont plus terribles encore que la situation à laquelle elle prétend remédier.

concrètes pour défendre une situation autrement que par les armes .

·Si l'on entend par pacifisme le refus de toute forme de résistance armée, la différence avec la non-violence est plus marquée, puisque la notion de résistance est centrale dans la non-violence.

• Le pacifisme serait l'engagement de garantir la paix par des moyens non agressifs .

Sur le plan individuel, il s'agit du refus de combattre ou de porter les armes ; sur le plan politique , c'est d'une opposition totale à la guerre et la promotion de moyens respectueux de la vie pour résoudre des conflits internationaux.

• La doctrine de la non-violence -terme introduit par Gandhi en 1921 -recommande d 'éviter le recours à la force en toutes circonstances .

• Sont considérés comme non-violents le mouvement de Martin Luther King contre la ségrégation raciale, ceux de Lech Walesa et Vaclav Havel contre les régimes communistes de leurs pays ou encore l'action des paysans français contre l'extension du camp militaire du Larzac {1971-1981).

LA PACIFISME A TRAVERS L'HISTOIRE DE t.' AIITIQUrrt À LA RENAISSANCE • « La guerre est mère de toutes choses, reine de toutes choses et elle fait apparaître les uns comme dieux, les autres comme hommes et elle fait les uns libres et les autres esclaves », dit Héraclite .

• Les questions de guerre et de paix intéressent les philosophes de l'Antiquité , comme Aristote ou Platon.

• Les pragmatiques Romains affirment Si vis pacem , para bellum -« Si tu veux la paix, prépare la guerre ».

• Les grandes religions ont aussi influé sur la diffusion du pacifisme, le christianisme en particulier, qui enjoint à ses fidèles de tendre l'autre joue à celui qui les frappe.

• Dans la légende indienne des Bhagavad Gita qui fonde l'hindouisme, Arjuna est déchiré entre son horreur de la guerre et la nécessité de la faire.

• Au Moyen Âge, on distingue entre bellum hostile , la guerre caractérisée par la retenue, et bellum romanum , la guerre où l'ennemi est massacré .

• M«::lltwee (1469-1527), à son tour, s'interroge sur les moyens de pacifier les relations entre les hommes .

1955 1961 Manifeste de Tribunal Russell Russell et Einstein avec J.-P.

Sartre LEs XVIII' el XIX' SltCLES • Les premiers mouvements pacifistes se développent véritablement avec l'avènement des États-nations, dont ils dénoncent la nature belliciste liée à la volonté d'assurer leur prépondérance .

• Les philosophes des Lumières se posent, eux aussi, la question de la guerre et de la paix.

• Le Hollandais Grotius (1583-1645) ouvre la voie avec De jure belli acpads.

• MOIItesquleu {1689-1755), en France , puis Kant {1724- 1804), en Allemagne, cherchent à édifier des théories de la paix, non pas une paix d'équilibre entre États qui se menaceraient mais une « paix éternelle ».

La fédération européenne leur apparaît comme un remède aux guerres.

• La Révolution française et les guerres qu'elle entraîne enterrent pour longtemps l'Idée philosophique d'une Europe unie dans la paix .

• Au XJX' siècle, l'État-nation devient la norme et le nationalisme un fléau dénoncé par le mouvement ouvrier naissant • L'Idée que seuls l'Internationalisme et une révolution peuvent mettre fin à l'accroissement des conflits entre nations se fait jour : c'est l'alliance entre pacifisme et mouvements révolutionnaires.

• Toutefois, le courant révolutionnaire, héritier de Blanqui et de Marx, 2001 l'ONU, prix Nobel de la paix 2003 Manifestations contre la guerre en Irak le courant social­démocrate et les anarchistes pacifistes de Bllkoulfllle ne poursuivent pas les mêmes objectifs.

Seuls les dernier5 sont résolument pacifistes.

• En 1699,1e tsar Nicolas Il prend l'Initiative d'une conférence de la paix- en fait destinée à établir les lois de la guerre -qui regroupe à La Haye tous les États européens, ainsi que des pays américains et asiatiques .

Ceux-ci adoptent des conventions sur les guerres terrestre et maritime et sur le réglement pacifique des tensions internationales par l'institution d'une Cour permanente d'arbitrage.

Ces textes sont complétés lors d'une seconde conférence en 1907.

LE PACIFISME AU XX' SIÈCLE LA GUEIIE DE 1914·1918 • À la veille de la Première Guerre mondiale, la question de la guerre -et donc le pacifisme -est au cœur des réflexions menées par la Il' Internationale.

• Socialistes et pacifistes accusent le capitalisme d'être belliciste et de « porter en lui la guerre comme la nuée porte l 'orage » (Jean Jaurès).

• Dans le même temps, ils fondent de grands espoirs sur la « grève générale » des travailleurs des différents pays qui empêchera un nouveau conflit.

• La condamnation de la guerre impose de créer les conditions d'un réglement pacifique des situations de conflit Pour cela, le pacifisme entend aussi bien mobiliser 1-----------....L-----------..I..----------- • Pourtant l'Idéalisme pacifiste s'effondre dès la déclaration les opinions publiques ou les ONG que faire pression sur les institutions de concertation entre les États .

• Le pacifisme n'est pas toujours exempt de contradictions : face à un État déterminé à engager des hostilités , la posture pacifiste paraît intenable et incapable de répondre à l'agression.

• Certains pacifistes comptent sur le désarmement unilatéral et son effet d'entraînement pour engager la démilitarisation des nations.

• En affirmant que les armées et l'armement sont les causes de la guerre , les pacifistes font de la disparition de celles-ci une condition suffisante à la paix .

Ainsi, pacifisme et antimilitarisme se rejoignent parfois .

• En 1917, sur le plateau de Craonne et sur le Chemin des Dames, en Champagne, des soldats refusent de combattre.

• Ces mutins ne sont pas des déserteurs.

Ils se révoltent contre les lourdes pertes -sacrifice inutile selon eux - occasionnées par les ollensives W MUTINEIIES DE ltl7 lancées par le général Nivelle.

• Pendant les trois premières années de la guerre, les mutineries ont été très rares.

A partir d'avril1917 et pendant plusieurs mois, près de 40 000 soldats français se mutinen~ parfois des unités entiéres, surtout dans l'Infanterie.

• Le refus de monter en ligne s'accompagne de très rares violences physiques.

Quelques groupes de mutins se rendent à Paris pour faire entendre leurs voix auprès de la Chambre des députés.

• Contrairement à ce qu'affirme la hiérarchie militaire, il n'y aucune tentative organisée de mutinerie, que ce soit de la part des mouvements pacifistes, de la gauche ou des syndicats .

• La plupart de ceux qui refusent le combat sont d'extraction paysanne et sans réelle culture politique ou syndicale.

• Au total, la justice militaire prononça 3 500 arrêts suivis de 554 condamnations à mort.

de 1 381 condamnations aux travaux forcés et de 1 492 peines plus légères.

• On estime entre 50 et70 le nombre des soldats exécutés pour mutinerie .

de guerre .

En France comme en Allemagne, où des gouvernements d'union sacrée se formen~ la défense de la patrie redevient la priorité .

L'ENTIE·DEUX·GUEIIES • Après le premier conflit mondial et devant les pertes que celui-ci a occasionnées, le discours dominant affirme : « Plus jamais ça ! » • Pourtan~ le traité de Versailles, qui inflige des réparations très lourdes à l'Allemagne, est source de nouveaux conflits.

Le mécontentement qu'il fait naître profite à Hitler qui en dénonce l'Injustice, tout comme de nombreux pacifistes en Allemagne , mais aussi en Angleterre et en France .

Interdit en France Les Sentiers de la gloire, le film de Stanley Kubrick relatant les mutineries de 1917, a été interdit en France de 1957 à 1975.

Les " soldats du refus" Nom donné auxoffiders et aux soldats israéliens refusant de servir dans les territoires occupés.

Henri Dunant (fondateur de la Croix-Rouge) Frédéric Passy (fondateur d 'organisations internationales pour la poix) 1901. »

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