Ozone

« 1 / 2 1sa Ozone 1 Du 1"' décembre 1978 au 30 novembre 1979, soixante­ quinze pays membres de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) participent à l'énorme entreprise menée par le GARP (Global atmospheric research program) afin de donner pour la première fois, à l'aide des observations recueillies par satellites, ballons, sondes parachutées, avions et navires, une vue d'ensemble de J'atmosphère, la machine thermique responsable des climats.

A l'heure du bilan (vers 1985), on saura peut-être définir plus exacte­ ment le rôle joué par l'ozone dans le maintien de la vie sur la Terre.

2 L'ozone (Oa) est une forme de l'oxygène.

Concentré dans la basse stratosphère (vers 15 km d'altitude aux pôles, 25 km à l'équateur), il forme autour de la Terre une ceinture protectrice absorbant la partie ultraviolette du spectre solaire dont les radiations (par mutations, par · cancer de la peau) et les effets thermiques menaceraient de destruction la matière vivante.

3 En 1971, l'avènement des avions commerciaux super­ soniques (cc Concorde», "Tupolev 144 ») pose la question des perturbations causées à la ceinture d'ozone par le trafic de ces appareils à 18 ou 20 km d'altitude.

L'ozone se décompose facilement.

Il sera détérioré par les oxydes d'azote libérés en grandes quantités par les réacteurs.

Le chimiste américain Harold Johnston estime à plus de 20% la réduction prévisible de l'ozonosphère.

Ses conclu­ sions influent sur la décision des Ëtats-Unis lorsque le projet Supersonic Transport (SST) est abandonné.

4 Pendant plusieurs années, le débat alimente la chro­ nique scientifique mondiale.

D'autres mesures, effectuées en 1974, indiquent que 500 cc Concorde» volant sept heures par jour ne réduiraient l'épaisseur d'ozone que de 0,5 Ofo.

On observe d'autre part que ni les exercices en plein ciel des supersoniques militaires, ni les explosions atomiques 2 / 2. »