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OuroukaginaVers 2350 av.

Publié le 23/05/2020

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« Ouroukagina Vers 2350 av.J.-C. Prince de Lagash La civilisation sumérienne, qui devait laisser des traces si profondes et si durables en Babylonie d'abord, puis dans toutes les autres régions de l'Asie antérieure, nous a été révélée au dernier quart du vingtième siècle grâce aux efforts conjugués du fouilleur Ernest de Sarzec, de l'archéologue Léon Heuzey et de l'assyriologue François Thureau-Dangin.

Dès 1877, des recherches furent entreprises, en Babylonie méridionale, aux ruines de Tellô, dont on sait aujourd'hui qu'elles ne recouvraient pas la ville de Lagash, mais bien celle de Girsu. Les richesses archéologiques et artistiques sorties de ce sol généreux font la gloire des salles du Musée du Louvre consacrées aux antiquités orientales, mais les inscriptions sumériennes ramenées au jour ont été si nombreuses et si variées qu'elles permettent à l'historien de retracer le passé de Lagash pendant un demi-millénaire (vers 2600 2100 av.

J.-C.). Dans la longue suite des princes qui ont détenu le pouvoir en cette ville, on relève souvent de simples noms.

D'autres nous sont mieux connus grâce à des inscriptions plus étendues, tels Our-Nanshé, Eanatum, Entemena et Lougalanda, qui ont régné à l'époque sumérienne archaïque (vers 2430-2370).

Pour des temps plus récents, une documentation écrite exceptionnellement riche nous a révélé avec le nom de Goudéa un grand moment de la civilisation sumérienne. Mais de toute la lignée des maîtres de la principauté de Lagash, il n'en est guère dont l'activité politique ait suscité autant d'intérêt que celle d'Ouroukagina (vers 2350).

En fait, il apparaît aux yeux de l'historien de l'Ancien Orient comme le premier “ réformateur ”. Le personnage nous est connu par de nombreuses inscriptions gravées sur argile ou sur pierre et rédigées en sumérien.

Les plus importantes sont représentées par trois “ Cônes ” en argile et une “ Plaque ovale ” en pierre.

D'une longueur inaccoutumée, elles trahissent un style littéraire déjà fort élaboré, si on les compare aux inscriptions similaires des époques précédentes. On ignore tout de sa naissance et de sa famille, mais nous savons qu'il ne faisait pas partie du lignage qui avait donné à la ville de Lagash une suite ininterrompue de dynastes issus de la même famille depuis Our-Nanshé jusqu'à Lougalanda.

Il est probable qu'il appartenait à la caste des hauts fonctionnaires au service de celui à qui il allait succéder : Lougalanda.

La situation économique et sociale de la cité et des villages qui l'entouraient s'était dégradée à un tel point qu'elle devait aboutir à une “ réaction ”, à une “ révolution ”, si on voulait l'améliorer, la redresser et la ramener à la normale. Les luttes toujours renouvelées entre Lagash et la ville voisine d'Oumma avaient fini par appauvrir le pays.

D'autre part, la faiblesse des princes régnants antérieurs avait permis aux classes dirigeantes des prêtres et des hauts fonctionnaires d'étendre peu à peu leur autorité au. »

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