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Olaüs Roemer1644-1710Première mesure de la vitesse de la lumière.

Publié le 22/05/2020

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« Olaüs R œ mer 1644-1710 Première mesure de la vitesse de la lumière. Olaüs R œ mer naquit à Copenhague en 1644.

Le Danemark que Tycho Brahé, proscrit, avait quitté soixante-dix ans auparavant, semble avoir subi durant cette courte période une transformation étonnante ; c'est du moins là la première remarque qui vient à l'esprit lorsqu'on se livre à une comparaison, même rapide, entre les destinées des deux astronomes ; l'ambiance haute en relief, presque moyenâgeuse encore, où s'écoula la vie de Brahé, paraît avoir complètement disparu au temps de R œ mer ; ce que l'on trouve à la place, ce sont les indices d'une société très policée qui évoque déjà les pays nordiques actuels avec leur ordre clair et méthodique et leurs instituts de Physique : ainsi, par exemple, le premier emploi officiel du jeune R œ mer fut-il de rassembler et de classer avec méthode les manuscrits laissés par Tycho Brahé lui-même lors de son départ précipité.

En vérité, l'évolution des idées avait été rapide en Danemark. On ne saurait donc s'étonner de ne pas trouver en R œ mer une figure romantique à la manière de celles des premiers astronomes du Nord : Copernic, Tycho Brahé, Kepler.

Les temps héroïques sont d'ailleurs révolus où il s'agissait de remettre en question la philosophie universelle, où ce qui était en jeu était un bouleversement général.

R œ mer est un jeune astronome qui travaille bien sagement, sur une voie éprouvée et sous les ordres d'un de ses aînés, nommé Barthollin.

Il faut dire ici que l'astronomie a fait de tels progrès, notamment grâce aux lois de Kepler, qu'elle est entrée (déjà !) dans une de ces périodes, que traversent de temps en temps toutes les sciences, où il semble bien à tort qu'il ne reste à découvrir plus rien d'essentiel.

Les principes généraux établis par de grands devanciers paraissent toujours de mieux en mieux vérifiés à mesure que le temps accumule les observations ; il n'y a donc pas lieu, bien entendu, de chercher à les modifier et tout ce qui reste à faire est, semble-t-il, plus ou moins un travail de vérification, c'est-à-dire de patience sur des points de détail.

Ainsi, par exemple, ne pourrait-on pas vérifier les lois de Képler à propos du mouvement des satellites des planètes ? R œ mer, dans cet esprit, s'intéresse aux satellites de Jupiter.

“ ...

A priori, les fruits d'une étude de ce genre ne permettront guère de révolutionner l'astronomie ”, dira-t-on. Qu'importe ! Sur ces quatre points lumineux, R œ mer localise son attention ; avec régularité et patience, de jour en jour et d'année en année, les observations scrupuleuses ont été accumulées et il s'agit d'en tirer des conclusions vraisemblables dans les limites des erreurs possibles, tâche qui serait bien aisée si l'un des satellites au moins ne s'obstinait fâcheusement dans d'irritantes singularités...

Peut-être tout cela sera-t-il un travail sans gloire, mais du moins aura-t-il été sérieusement fait. Entre temps, R œ mer s'est installé à Paris, obéissant sans doute ainsi à un instinct bien connu des savants qui les pousse, lorsque les idées ne sont pas encore bien mûres dans leur cerveau, à se grouper en certains lieux dont le climat intellectuel est favorable (la solitude a toujours. »

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