ODETTE JOYEUX

« 1 / 2 ODETTE JOYEUX NOTICE BIOGRAPHIQUE Actrice française née à Paris le 5 décembre 1917, elle étudie la danse et aurait pu être danseuse étoile, puisque sa jeunesse se passa dans la classe de ballet de !'Opéra de Paris.

Elle est devenue un écrivain de talent, continuant à raconter des histoires (Agathe de Nieul­ l'Espoir) ou ses histoires (Côté Jardin et Le beau Monde).

Entre-temps elle parut sur scène lorsque Louis Jouvet la choisit pour jouer dans «Intermezzo» de Jean Giraudoux, que Marcel Herrand peu avant la tourmente de 1940 en fit la principale interprète féminine de « L'École de la Médisance» et que, dans la zone libre délimitée par l'armistice, elle se promena avec la pièce de Marcel Achard« Domino», qu'elle alla jouer en Algérie.

Jusqu'à son mariage avec Pierre Brasseur, en 1936, elle n'était apparue que très épisodiquement sur les écrans dans des films oubliés aujourd'hui, à l'exception de LAC AUX DAMES où, dans l'ombre de Simone Simon, elle créa un personnage bien effacé.

Marc Allégret devait la retrouver un peu plus tard; pour l'instant Odette Joyeux préférait déployer sa virtuosité de danseuse dans «!'Éventail de Jeanne», ballet écrit par divers compositeurs en hommage à une dame-mécène.

La rencontre avec un monstre sacré nommé Brasseur et aussi l'échec à un concours de danse infléchirent sa carrière : de leur union devait naître le futur comédien Claude Brasseur.

En 1938, tout changea brusquement, elle fut Cécilia d'ENTRÉE DES ARTISTES, jalouse et aimante, méchante et pitoyable, faisant basculer son amour pour François dans son amour du théâtre et s'empoisonnant en scène pour détruire le bonheur des amants.

La guerre la fit ensuite piétiner mais, présentée à Claude Autant-Lara, elle parvint à jouer LE MARIAGE DE CHIFFON et à imposer en quatre films ce personnage de sauvageonne qu'on croirait sage mais tenace et volontaire et prête à payer de sa vie -comme Douce - un seul moment de passion.

Cette femme-enfant reviendra dès lors dans tous ses autres films.

Elle s'en lassa avant les spectateurs, leur fit sa révérence dans LA RONDE, et, se consacra désormais à la littérature, heureuse d'avoir trouvé dans l'opérateur-réalisateur Agostini, le compagnon qu'elle avait rêvé.

1930 1932 I934 1935 1936 1937 1938 FILMOGRAPHIE LE SECRET DU DOCTEUR (Char­ les de Rochefort) - UNE FEMME A MENTI (Charles de Rochefort).

LE CHIEN JAUNE (Jean Choux).

LAC AUX DAMES (Marc Allégret).

LE CHANT DE L'AMOUR (Gaston Roudès).

VALSE ÉTERNELLE (Max Neufeld).

TROIS ARTILLEURS AU PEN­ SIONNAT (Maurice Cammage) HÉLÈNE (Jean Benoit-Lévy) - UNE FEMME QUI SE PARTAGE (Mau­ rice Cammage).

1943 1944 I945 I946 1947 1949 DOUCE (Claude Autant-Lara) - LES PETITES DU QUAI AUX FLEURS (tvfarc Allégret).

ECHEC AU ROY (Jean-Paul Paulin) SYLVIE ET LE FANTOME (Claude Autant-Lara).

LEÇON DE CONDUITE (Gilles Grangier) - MESSIEURS LUDOVIC (Jean-Paul Le Chanois).

GRISOU (Maurice de Canonge) - LA GLU (Jean Choux) - ENTRÉE DES ARTISTES (Marc Allégret) - ALTI­ TUDE 3200 (Jean Benoit-Lévy).

NOTRE-DAME DE LA MOUISE (Robert Péguy).

1950 1952 POUR UNE NUIT D'AMOUR (Edmond T.

Gréville)@.

SCANDALE (René Le Hénaff).

ORAGE D'ÉTÉ (Jean Gehret) - DERNIÈRE HEURE, ÉDITION SPÉCIALE (Maurice de Canonge).

LA RONDE (Max Ophuls).

DEVOIRS DE VACANCES (court c;; ~ 1939 1941 1942 LE MARIAGE DE CHIFFON (Claude Autant-Lara) - LE LIT A COLONNES (Roland Tuai).

LETTRES D'AMOUR (Claude Autant-Lara) - LE BARON FAN­ TOME (Serge de Poligny).

1955 1957 1971 métrage).

SI PARIS NOUS ÉTAIT CONTÉ -~ (Sacha Guitry).

:3 LE NAÏF AUX QUARANTE ;; ENFANTS (Philippe Agostini).

'" LA PETITE FILLE QUI FIT LE ~ PRINTEMPS (Philippe Agostini).

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