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Ô mon Bien !

Publié le 23/05/2020

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« Ô mon Bien ! Ô mon Beau ! Fanfare atroce où je ne trébuche point ! chevalet féerique ! Hourra pour l'oeuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux.

Ce poison va rester dans toutes nos veines même quand, la fanfare tournant, nous serons rendu à l'ancienne inharmonie.

Ô maintenant, nous si digne de ces tortures ! rassemblons fervemment cette promesse surhumaine faite à notre corps et à notre âme créés : cette promesse, cette démence ! L'élégance, la science, la violence ! On nous a promis d'enterrer dans l'ombre l'arbre du bien et du mal, de déporter les honnêtetés tyranniques, afin que nous amenions notre très pur amour.

Cela commença par quelques dégoûts et cela finit, — ne pouvant nous saisir sur-le-champ de cette éternité, — cela finit par une débandade de parfums.  Rires des enfants, discrétion des esclaves, austérité des vierges, horreur des figures et des objets d'ici, sacrés soyez-vous par le souvenir de cette veille.

Cela commençait par toute la rustrerie, voici que cela finit par des anges de flamme et de glace. Petite veille d'ivresse, sainte ! quand ce ne serait que pour le masque dont tu nous as gratifié.

Nous t'affirmons, méthode ! Nous n'oublions pas que tu as glorifié hier chacun de nos âges.

Nous avons foi au poison.

Nous savons donner notre vie tout entière tous les jours. Voici le temps des Assassins. Introduction Matinée d'ivresse est un poème d'Arthur Rimbaud.

La date supposée est de 1873-1874. Pour évoquer cette scène "d'ivresse" il a peut ètre puisé dans une expérience personelle, mais il semble avoir surtout pris modèle sur un type de récit présents dans la littérature de son époque: la séance de haschisch. Il a pu trouver des exemples chez Théophile Gautier (Le Club des Hachichin, 1846) ou Baudelaire (Les paradis artificiels, 1860) évoqué dans le texte. On observe dans le poème leur shéma narratif. »

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