nuptialité.
Publié le 08/12/2021
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nuptialité. n.f. DÉMOGRAPHIE : étude statistique des mariages dans une population.
Les taux statistiques.
Le taux brut de nuptialité est le rapport du nombre de mariages au cours d'une période (en
général l'année) à la population totale en milieu de période ; il est exprimé pour
1 000 habitants. En France, ce taux, qui avait régulièrement augmenté de 1966 à 1972
(de 6,9 à 8,1) en raison de l'arrivée au mariage des générations nombreuses de l'aprèsguerre, a diminué régulièrement ensuite pour atteindre 4,4 ? en 1994. Le quotient de
nuptialité est le rapport du nombre de nouveaux mariés au nombre de célibataires du
même âge et du même sexe en début de période ; ce quotient montre la probabilité qu'a,
à chaque âge, un célibataire de se marier dans l'année. Le quotient de nuptialité est plus
faible chez les femmes que chez les hommes dans les pays occidentaux, à l'inverse des
pays musulmans surtout, où le célibat féminin est rare. L'âge moyen au premier mariage
était en 1958 de 26 ans et 2 mois pour les hommes et de 23 ans et 6 mois pour les
femmes. On nota jusqu'en 1972 une tendance au rajeunissement (24,5 ans et 22,4 ans).
Depuis, cette tendance s'est inversée puisqu'en 1993 il était de 27,8 ans pour les hommes
et de 25,7 ans pour les femmes. En 1990, près de 25 % des mariages étaient des
remariages pour au moins un des époux, contre 18 % en 1980. Le nombre des divorces a
triplé de 1970 à 1985 (plus de 100 000 par an) et a commencé à diminuer à partir de
cette date.
Complétez votre recherche en consultant :
Les médias
nuptialité
Les facteurs d'évolution.
Les caractéristiques démographiques d'une population ont des incidences « mécaniques »
sur ces taux : ainsi, la configuration de la pyramide des âges ou les déséquilibres
numériques entre les hommes et les femmes (dus par exemple aux effets des guerres)
expliquent les variations des taux de nuptialité. La conjoncture économique peut, elle aussi,
peser sur ces taux. Quand, par exemple, le chômage des jeunes est élevé, le mariage est
souvent différé. En outre, la nuptialité ne peut qu'être sensible aux évolutions sociales
concernant le couple et la famille. La généralisation des relations sexuelles préconjugales,
les pratiques contraceptives, la banalisation du concubinage (« union libre ») et de la
procréation hors mariage, de même que le nouveau statut de la femme et la durée de
certaines études sont autant de facteurs qui bouleversent les conditions de la nuptialité.
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Les corrélats
célibat
démographie
famille - 1.SCIENCES HUMAINES
mariage - 1.DROIT CIVIL
natalité
union libre
nuptialité. n.f. DÉMOGRAPHIE : étude statistique des mariages dans une population.
Les taux statistiques.
Le taux brut de nuptialité est le rapport du nombre de mariages au cours d'une période (en
général l'année) à la population totale en milieu de période ; il est exprimé pour
1 000 habitants. En France, ce taux, qui avait régulièrement augmenté de 1966 à 1972
(de 6,9 à 8,1) en raison de l'arrivée au mariage des générations nombreuses de l'aprèsguerre, a diminué régulièrement ensuite pour atteindre 4,4 ? en 1994. Le quotient de
nuptialité est le rapport du nombre de nouveaux mariés au nombre de célibataires du
même âge et du même sexe en début de période ; ce quotient montre la probabilité qu'a,
à chaque âge, un célibataire de se marier dans l'année. Le quotient de nuptialité est plus
faible chez les femmes que chez les hommes dans les pays occidentaux, à l'inverse des
pays musulmans surtout, où le célibat féminin est rare. L'âge moyen au premier mariage
était en 1958 de 26 ans et 2 mois pour les hommes et de 23 ans et 6 mois pour les
femmes. On nota jusqu'en 1972 une tendance au rajeunissement (24,5 ans et 22,4 ans).
Depuis, cette tendance s'est inversée puisqu'en 1993 il était de 27,8 ans pour les hommes
et de 25,7 ans pour les femmes. En 1990, près de 25 % des mariages étaient des
remariages pour au moins un des époux, contre 18 % en 1980. Le nombre des divorces a
triplé de 1970 à 1985 (plus de 100 000 par an) et a commencé à diminuer à partir de
cette date.
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nuptialité
Les facteurs d'évolution.
Les caractéristiques démographiques d'une population ont des incidences « mécaniques »
sur ces taux : ainsi, la configuration de la pyramide des âges ou les déséquilibres
numériques entre les hommes et les femmes (dus par exemple aux effets des guerres)
expliquent les variations des taux de nuptialité. La conjoncture économique peut, elle aussi,
peser sur ces taux. Quand, par exemple, le chômage des jeunes est élevé, le mariage est
souvent différé. En outre, la nuptialité ne peut qu'être sensible aux évolutions sociales
concernant le couple et la famille. La généralisation des relations sexuelles préconjugales,
les pratiques contraceptives, la banalisation du concubinage (« union libre ») et de la
procréation hors mariage, de même que le nouveau statut de la femme et la durée de
certaines études sont autant de facteurs qui bouleversent les conditions de la nuptialité.
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