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Numquamne hos arctissimos laqueos, si solvere negatur, abrumpam ?

Publié le 19/01/2022

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« Numquamne hos arctissimos laqueos, si solvere negatur, abrumpam? Ne pourrai-je donc jamais sinon dénouer, du moins rompre ces liens qui m'enserrent? ("e passage de Pline le Jeune (Ep ..

2, 8, 2) est construit sur l'opposition entre solvere.

> et rumpere / abrumpere / erumpere.

) et sur,l'!mage du> réel ou métaphorique, qu'utili­ sent .egalement Seneque (Ep ..

22 ..

3 ; De tranquillitate animi, 1 0, t) et plusieurs auteu~ médiévaux (cf.

Sutphen 176; la même métaphore est ~gaiement employée par certains auteurs mystiques pour désigner les liens du péché et des plaisirs terrestres qui retiennent le chrétien et dont il_ doit.

se débarrasser ..

cf.

notamment Jan van Ruusbroec, Ornatus spi­ r1tua/1s desponsationis, 1, 32).

Au-delà de la similitude de notre locu­ tion avec d'autres expressions du type Flecti non potest / frangi potest ( n.

1689), on ne peut exclure qu •elle faisait peut-être al I us ion au fameux ) (dont l'anecdote est rapportée par Plutarque [ ne d'Alexandre, 18); [Anabase, 2, 3) et Quinte-Curce (3, 1, 18] et auquel Ausone fait lui aussi une allusion explicite dans sa coi 1espon­ dance [Ep., 24, 42 Green]): selon la légende ce nœud inextricable ne ~u~ait être défait que par un homme destiné à régner sur la totalité de 1 univers: Alexandre le Grand.

incapable de résoudre l'énigme ou de ~énouer le nœud, l'aurait alors tranché d'un coup d'épée pour en venir a bout.

Cette métaphore du nœud, désignant une difficulté ins1.11111on­ ta~I~ ou un problème insoluble, est fréquente en latin ( cf.

par exemple, C1ceron, Epistulae adfamiliares.

8, 11, 1 ; Epistulae ad Alticum., 5, 21, 3 ; Epistulae ad Brutum, 1, l 8.

5 ; Virgile, Enéide, 10, 428 [ repris par Florus, 4, 9, 1] ; Sénèque, Ep., 117, 31 ; De heneficiis, S, 12, 2; De vita beata, 1, 16, 3; saint Augustin, Confessions, 6, 3, 4; Ep., 118, 1 ; 235, 2 ; Contra Faustum Manichaeum.

3, 5 [Pl 42, 217] ; De Trinitale, 15, 18, 35 [Pl 42, 1085] ; In Joannis Evange/ium tractatus, l 0 1, 4 [Pl 35 1894]; saint Jérôme, Epistula adversus Rufinum, 3, 36 [PL 23, 483b]: Grégoire le Grand, Homiliae in Hiezechielem., 8, 22 [Pl 76, 864b] et d~ nombreux autres passages, pour lesquels on consultera : Otto 1283 .

Weyman 61 ; 76 ; 281 ; Sonny 113 ; Sutphen 93 ).

li est intéressant d~ noter que saint Jérôme (Dialogus contra Pelagianos, 3, 3 [PL 23, 572a]) oppose ce nœud à la Christiana simplicitas ; chez Juvénal (8, 50), il s'agit de. »

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