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Nouveau Roman

Publié le 17/05/2020

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« LE NOUVEAU-ROMAN « Nos romans n'ont pour but ni de faire vivre des personnages ni de raconter des histoires.

» Alain ROBBE-GRILLET Le Nouveau roman n'est pas une école littéraire.

Il n'a pas de chef de file, pas de manifeste.

Les « Nouveaux romanciers » se livrent à des recherches personnelles pour le renouvellement du genre. A la littérature engagée ( Sartre) et au roman traditionnel ( Balzac), ils opposent dans leurs oeuvres, mais aussi dans des articles à caractère polémique, les bouleversements de la narration. LES PRINCIPAUX REPRESENTANTS : (Un même éditeur, J.Lindon, Editions de Minuit) – Alain Robbe-Grillet : Les Gommes, Le voyeur, la Jalousie(1957)...Pour un nouveau roman(1963).

Dans « La Jalousie », tout est vu à travers les yeux ou les hallucinations maladives d'un mari soupçonneux qui épie sa femme. – Michel Butor : Passage de Milan, La Modification ( Un homme marié prend l'express à Paris pour retrouver sa maîtresse à Rome et refaire sa vie avec elle à Paris.

) – Claude Simon : La route des Flandres... – Robert Pinget – Nathalie Sarraute : Portrait d'un inconnu, Le Planétarium... – Marguerite Duras : Moderato Cantabile, le Vice-Consul, L'Amant ( prix Goncourt 84 ) LES MEMES REFUS : il s'agit du refus des formes romanesques traditionnelles : – Refus de l'intrigue : linéarité de la narration. – Refus de la vraisemblance – Refus du « héros », du personnage même de roman – Refus du conformisme : la toute-puissance de l'auteur sur sa création. Dans « La Jalousie », ou « Dans le labyrinthe » de Robbe-Grillet, on assiste à un éclatement des points de vue narratifs, à une dissolution du personnage romanesque, à une relativité généralisée de la perception, qui s'appuie notamment sur la description; celle-ci ne vient plus, dans le roman, assurer un effet de réel.

Plutôt par le jeu du simultanéisme et de la répétition, elle acquiert une fonction de trompe-l'oeil qui procure à ces romans une feinte objectivité, toute entière fondée sur les pouvoirs et les ruses du langage.

Le lecteur n'est plus seulement un « liseur », mais un co-créateur. Le « Nouveau romancier » choisit la voie de l'hyper-plan, « la mise en abyme » : toute modalité autoréflexive d'un texte ou d'une représentation figurée, l'auto-inclusion qui boucle l'oeuvre sur soi et réalise une manière d'oscillation entre son dedans et son dehors ( la réflexion aporistique ). LES MEMES INFLUENCES : Joyce (Ulysse) Freud, Faulkner, Dostoïewski, voilà les illustres devanciers.

Ils s'attachent à décrire l'inconscient, le foisonnement indécis du fait psychologique.

Ils disloquent l'intrigue, l'interrompent par des digressions, des ruptures.

Ils ouvrent la brèche dans la technique romanesque traditionnelle. Le cinéma exerce également une importante influence, car il développe un type de narration qui n'implique pas la continuité du récit. LES MEMES THEMES : – Le TEMPS : les repères chronologiques traditionnels ( ex.: « une heure plus tard », « le lendemain »)n'ont plus lieu d'être. – Le JEU SUR LE NARRATEUR est un élément qu'on retrouve souvent.

Pinget, Butor, Sarraute jouent ainsi sur des témoignages contradictoires, sur des variantes représentant la même scène vue par des narrateurs différents. – Le MODE DESCRIPTIF envahit parfois le roman jusqu'à lui donner l'allure d'un inventaire ou d'un procès-verbal.

Le décor devinent ainsi autonome et ne renvoie plus aux personnages, comme chez Balzac ou Zola. – Le Nouveau roman REFUSE DE DONNER UN SENS au monde; on décrit les objets sans les interpréter, sans leur donner un sens « profond ». – La THEORIE ROMANESQUE investit le roman lui-même.

Les « nouveaux romanciers » ne laissent pas aux critiques le soin de théoriser leurs oeuvres ; ils le font eux-mêmes dans des digressions au sein même des romans.. »

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