nomadisme.
Publié le 08/12/2021
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nomadisme. n.m., mode de vie caractérisé par des déplacements continuels de
population, sans habitat fixe. Les groupes humains dont l'économie repose sur la cueillette,
la chasse ou, parfois, la pêche parcourent ainsi en permanence d'immenses espaces en
fonction des alternances saisonnières ou en fonction des migrations animales. L'agriculture
itinérante avec déplacement périodique des villages peut être considérée comme une forme
de nomadisme de même que, d'une certaine manière, les mouvements des Tsiganes. Mais,
en réalité, le terme de nomadisme s'applique au mode de vie développé par les populations
qui vivent dans les déserts, froids ou chauds, et sur les marges de ceux-ci.
Le nomadisme pastoral.
Pour survivre dans ces milieux naturels particulièrement défavorables, aux ressources
végétales dispersées et irrégulières, il n'est pas possible, en dehors de l'établissement dans
des oasis des pays chauds désertiques, de mener une vie sédentaire. Le nomadisme
pastoral, avec l'élevage de rennes, de bovins ou de yaks dans les déserts froids et avec
celui des chevaux, des moutons et des chameaux (ou dromadaires) dans les déserts
chauds, est le mode d'exploitation le mieux adapté au milieu ; il s'accompagne d'un habitat
sous la tente. La plus grande extension traditionnelle de ce nomadisme pastoral s'est faite
dans les régions arides et semi-arides de l'hémisphère nord. Les nomades, véritables
« seigneurs du désert », austères, fiers et belliqueux, complétaient les revenus tirés de
l'élevage par l'organisation de caravanes, par la protection (ou l'attaque : le « rezzou », la
razzia) de ces dernières et par la domination exercée sur les sédentaires des oasis. Le
nomadisme s'est développé à partir du moment où les hommes ont su domestiquer les
animaux : le renne (IIIe millénaire avant J.-C.), le cheval (IIIe millénaire avant J.-C. dans les
steppes eurasiennes) et le dromadaire (IIe millénaire avant J.-C. en Arabie méridionale). Au
Ier millénaire avant J.-C., le genre de vie nomade des Bédouins s'est diffusé de l'Asie
centrale au Sahara, créant une authentique civilisation du désert. Voir aussi pastoralisme.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
nomadisme - campement bédouin en Syrie (Djebel Bichri), page 3455, volume 6
Les divers types de nomadisme.
La variété des milieux et l'histoire du peuplement permettent d'établir un classement des
divers types de nomadisme. Dans les zones de la toundra subpolaire eurasiatique,
quelques milliers de Lapons, éleveurs de rennes, hivernent au sud dans la forêt et estivent
au nord dans la toundra, ou bien se déplacent sur les versants des montagnes. De la
Turquie à la Mongolie, dans les déserts froids, les troupeaux des nomades sont composés
de moutons, de chèvres, de quelques chameaux, parfois de yaks et surtout de chevaux.
Dans les déserts chauds, c'est le dromadaire qui s'impose, pour sa remarquable sobriété,
pour ses produits (le lait des chamelles) et pour sa qualité d'animal porteur. Il y a des
migrations apériodiques, avec déplacement constant et sans itinéraires fixes des troupeaux
et des hommes à travers le désert, à la recherche des points d'eau et des pâturages
(l'acheb). Les Bédouins du Rub al-Kh?li ou du Naf?d en Arabie, ou du Néguev en Palestine,
les Regueibats du Sahara, les Touaregs du Hoggar en sont des exemples. Le nomadisme à
migrations périodiques est plus fréquent, caractérisé par des déplacements entre le désert
et ses bordures méditerranéennes ou tropicales (par exemple, les Doui-Menia
nomadisaient entre la vallée de la Saoura et l'Anti-Atlas marocain). Enfin, il y a les
migrations montagnardes avec le déplacement depuis le bas pays l'hiver vers les alpages
d'été, qui se distinguent de la transhumance par l'absence d'habitat sédentaire. Dans tous
les cas, pour subsister, il faut de larges espaces de parcours et une densité peu élevée de
peuplement.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Afghanistan - nomades pachtouns dans les montagnes arides du sud de
l'Afghanistan, page 56, volume 1
Afghanistan - les Pachtouns, principale ethnie de l'Afghanistan, page 58, volume 1
Un mode de vie en régression.
Aujourd'hui, le nomadisme est en pleine régression. Le nombre des nomades est d'autant
plus difficile à évaluer (quelques millions au maximum) que le semi-nomadisme avec
sédentarisation partielle s'est largement répandu. En Tunisie, par exemple, on comptait
25 000 nomades au moment de l'indépendance (1956), mais à peine un millier à la fin des
années quatre-vingt. Les raisons de ce recul sont doubles. Il y a d'une part la diminution
des ressources des nomades, liées à l'économie moderne (le camion a remplacé la
caravane) et, d'autre part, le fractionnement du désert par l'établissement des frontières et
la volonté des États de fixer les nomades, fût-ce en recourant à la répression (par exemple
celle qui touche les Touaregs au Mali). La mise en valeur agricole de certains espaces,
l'exploitation minière, l'ouverture du désert au tourisme donnent aux nomades d'hier la
possibilité d'une reconversion, mais celle-ci est difficile et mal vécue.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Bédouins
désert - L'homme et le désert
Lapons
pastoralisme
Peuls
Sahara - Géographie - Nomades et sédentaires
Touaregs
transhumance
Les livres
nomadisme - intérieur de tente lapone (Enontekio-Hetta, Finlande), page 3455,
volume 6
nomadisme - famille de nomades mongols, dans les steppes près d'Oulan-Bator,
page 3455, volume 6
Togo - paysage de savanes dans le nord du pays, page 5209, volume 10
Touaregs - nomades du Niger, page 5229, volume 10
Touaregs - nomades rassemblés à Tombouctou, page 5229, volume 10
élevage - nomades mongols éleveurs de chevaux, près d'Oulan-Bator, page 1631,
volume 3
nomadisme. n.m., mode de vie caractérisé par des déplacements continuels de
population, sans habitat fixe. Les groupes humains dont l'économie repose sur la cueillette,
la chasse ou, parfois, la pêche parcourent ainsi en permanence d'immenses espaces en
fonction des alternances saisonnières ou en fonction des migrations animales. L'agriculture
itinérante avec déplacement périodique des villages peut être considérée comme une forme
de nomadisme de même que, d'une certaine manière, les mouvements des Tsiganes. Mais,
en réalité, le terme de nomadisme s'applique au mode de vie développé par les populations
qui vivent dans les déserts, froids ou chauds, et sur les marges de ceux-ci.
Le nomadisme pastoral.
Pour survivre dans ces milieux naturels particulièrement défavorables, aux ressources
végétales dispersées et irrégulières, il n'est pas possible, en dehors de l'établissement dans
des oasis des pays chauds désertiques, de mener une vie sédentaire. Le nomadisme
pastoral, avec l'élevage de rennes, de bovins ou de yaks dans les déserts froids et avec
celui des chevaux, des moutons et des chameaux (ou dromadaires) dans les déserts
chauds, est le mode d'exploitation le mieux adapté au milieu ; il s'accompagne d'un habitat
sous la tente. La plus grande extension traditionnelle de ce nomadisme pastoral s'est faite
dans les régions arides et semi-arides de l'hémisphère nord. Les nomades, véritables
« seigneurs du désert », austères, fiers et belliqueux, complétaient les revenus tirés de
l'élevage par l'organisation de caravanes, par la protection (ou l'attaque : le « rezzou », la
razzia) de ces dernières et par la domination exercée sur les sédentaires des oasis. Le
nomadisme s'est développé à partir du moment où les hommes ont su domestiquer les
animaux : le renne (IIIe millénaire avant J.-C.), le cheval (IIIe millénaire avant J.-C. dans les
steppes eurasiennes) et le dromadaire (IIe millénaire avant J.-C. en Arabie méridionale). Au
Ier millénaire avant J.-C., le genre de vie nomade des Bédouins s'est diffusé de l'Asie
centrale au Sahara, créant une authentique civilisation du désert. Voir aussi pastoralisme.
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Les livres
nomadisme - campement bédouin en Syrie (Djebel Bichri), page 3455, volume 6
Les divers types de nomadisme.
La variété des milieux et l'histoire du peuplement permettent d'établir un classement des
divers types de nomadisme. Dans les zones de la toundra subpolaire eurasiatique,
quelques milliers de Lapons, éleveurs de rennes, hivernent au sud dans la forêt et estivent
au nord dans la toundra, ou bien se déplacent sur les versants des montagnes. De la
Turquie à la Mongolie, dans les déserts froids, les troupeaux des nomades sont composés
de moutons, de chèvres, de quelques chameaux, parfois de yaks et surtout de chevaux.
Dans les déserts chauds, c'est le dromadaire qui s'impose, pour sa remarquable sobriété,
pour ses produits (le lait des chamelles) et pour sa qualité d'animal porteur. Il y a des
migrations apériodiques, avec déplacement constant et sans itinéraires fixes des troupeaux
et des hommes à travers le désert, à la recherche des points d'eau et des pâturages
(l'acheb). Les Bédouins du Rub al-Kh?li ou du Naf?d en Arabie, ou du Néguev en Palestine,
les Regueibats du Sahara, les Touaregs du Hoggar en sont des exemples. Le nomadisme à
migrations périodiques est plus fréquent, caractérisé par des déplacements entre le désert
et ses bordures méditerranéennes ou tropicales (par exemple, les Doui-Menia
nomadisaient entre la vallée de la Saoura et l'Anti-Atlas marocain). Enfin, il y a les
migrations montagnardes avec le déplacement depuis le bas pays l'hiver vers les alpages
d'été, qui se distinguent de la transhumance par l'absence d'habitat sédentaire. Dans tous
les cas, pour subsister, il faut de larges espaces de parcours et une densité peu élevée de
peuplement.
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Les livres
Afghanistan - nomades pachtouns dans les montagnes arides du sud de
l'Afghanistan, page 56, volume 1
Afghanistan - les Pachtouns, principale ethnie de l'Afghanistan, page 58, volume 1
Un mode de vie en régression.
Aujourd'hui, le nomadisme est en pleine régression. Le nombre des nomades est d'autant
plus difficile à évaluer (quelques millions au maximum) que le semi-nomadisme avec
sédentarisation partielle s'est largement répandu. En Tunisie, par exemple, on comptait
25 000 nomades au moment de l'indépendance (1956), mais à peine un millier à la fin des
années quatre-vingt. Les raisons de ce recul sont doubles. Il y a d'une part la diminution
des ressources des nomades, liées à l'économie moderne (le camion a remplacé la
caravane) et, d'autre part, le fractionnement du désert par l'établissement des frontières et
la volonté des États de fixer les nomades, fût-ce en recourant à la répression (par exemple
celle qui touche les Touaregs au Mali). La mise en valeur agricole de certains espaces,
l'exploitation minière, l'ouverture du désert au tourisme donnent aux nomades d'hier la
possibilité d'une reconversion, mais celle-ci est difficile et mal vécue.
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Les corrélats
Bédouins
désert - L'homme et le désert
Lapons
pastoralisme
Peuls
Sahara - Géographie - Nomades et sédentaires
Touaregs
transhumance
Les livres
nomadisme - intérieur de tente lapone (Enontekio-Hetta, Finlande), page 3455,
volume 6
nomadisme - famille de nomades mongols, dans les steppes près d'Oulan-Bator,
page 3455, volume 6
Togo - paysage de savanes dans le nord du pays, page 5209, volume 10
Touaregs - nomades du Niger, page 5229, volume 10
Touaregs - nomades rassemblés à Tombouctou, page 5229, volume 10
élevage - nomades mongols éleveurs de chevaux, près d'Oulan-Bator, page 1631,
volume 3
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