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Nicolas Jolliet et Jacques Marquette1645-1700 et 1637-1675Né à Laon le 1er juin 1637, Jacques Marquette, fils de Nicolas Marquette et de Rose de laSalle, entra au noviciat des Jésuites à Nancy en 1654 et arriva à Québec le 20 septembre1666.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Nicolas Jolliet et Jacques Marquette1645-1700 et 1637-1675Né à Laon le 1er juin 1637, Jacques Marquette, fils de Nicolas Marquette et de Rose de laSalle, entra au noviciat des Jésuites à Nancy en 1654 et arriva à Québec le 20 septembre1666. Ce document contient 2241 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Nicolas Jolliet et Jacques Marquette 1645-1700 et 1637-1675 Né à Laon le 1er juin 1637, Jacques Marquette, fils de Nicolas Marquette et de Rose de la Salle, entra au noviciat des Jésuites à Nancy en 1654 et arriva à Québec le 20 septembre 1666.

Trois semaines plus tard, il quitta Québec pour Trois-Rivières où il étudia l'algonquin pendant deux ans.

En 1668, il fut envoyé au Sault Sainte-Marie et, l'année suivante, à la mission de La Pointe du Saint-Esprit sur la baie de Chequamegon, non loin de l'extrémité occidentale du lac Supérieur.

Dans une lettre datée d'avril 1670, Marquette parle d'un projet de voyage aux villages des Illinois qu'il avait appris être situés sur le Mississipi, à un mois de voyage dans la direction sud-sud-ouest de La Pointe.

Mais les attaques renouvelées des Sioux contre les Hurons et les Ottawas établis dans la baie de Chequamegon, empêchèrent l'exécution de ce projet.

Marquette retourna au Sault Sainte-Marie en juin 1671, d'où il se rendit à Michilimackinac (Saint-Ignace, Michigan) afin de s'occuper de la mission qui y avait été fondée l'hiver précédent.

Il était à Saint-Ignace, lorsqu'il reçut l'ordre d'accompagner Jolliet au Mississipi. Louis Jolliet, fils de Jean Jolliet et de Marie d'Abancourt, était né près de Québec, vers le 21 septembre 1645.

Après des études classiques au collège des Jésuites de Québec, il entra au séminaire et reçut les ordres mineurs en 1662.

Cinq ans plus tard, il quitta le séminaire et alla en France, pour retourner au Canada pendant l'été de 1668.

Il fit son premier voyage vers l'ouest en 1670.

Le Jolliet qui fut envoyé avec Jean Péré au lac Supérieur en 1669 était Adrien, le frère aîné de Louis.

Durant l'été de 1672, Jean Talon, l'intendant de la Nouvelle-France, chargea Louis Jolliet d'aller “ à la découverte de la mer du Sud par le pays des Mascoutens et la grande rivière qu'ils (les sauvages) appellent Michissipi, qu'on croit se décharger dans la mer de Californie.

” Le choix de Jolliet par Talon fut approuvé par le comte de Frontenac, qui arriva à Québec au commencement de septembre 1672. Jolliet partit pour l'ouest dans les premiers jours du mois suivant. L'objectif de l'expédition, ceci doit être remarqué, était la mer du Sud, c'est-à-dire l'océan Pacifique, dans lequel on croyait que le Mississipi se déversait.

L'existence du grand fleuve était depuis longtemps connue par les rapports des Indiens, et ces rapports avaient été publiés dans les Relations de ce qui s'est passé de plus remarquable dans les Missions des Pères de la Compagnie de Jésus en la Nouvelle-France.

Ce qui était inconnu, et faisait naître de nombreuses théories, c'était l'emplacement de l'embouchure du fleuve.

Le Père Claude Allouez, dont le nom algonquin fut connu dans le monde en 1667, la situait vaguement sur les côtes de la Virginie ; l'opinion du Père Marquette était que la rivière avait son embouchure en Californie, tandis que le Père Claude Dablon suggérait la mer de Floride (golfe du Mexique), ou celle de Californie. La documentation et les témoignages cartographiques contemporains ne sont pas satisfaisants : les copies du journal de son expédition laissées par l'explorateur au Sault Sainte-Marie furent détruites par le feu ; le journal original et une carte du pays qu'il avait découvert furent engloutis dans le Saint-Laurent lors du naufrage de son canot en vue de Montréal ; le journal original de Marquette et les copies de celui-ci faites à la Mission de Saint-François-Xavier (Green Bay) en octobre 1674, sont aussi perdus.. »

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