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Nicolas II

Publié le 06/12/2021

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sous-estimant le Japon, Nicolas II per‑
sista à croire la Russie investie d'une mission civilisatrice en Asie

Lors de la première Conférence sur la paix à La Haye en 1899, Nicolas II (1868-1917) manifesta sa volonté de paix en proposant un désarmement à toutes les grandes nations occidentales et l'installation d'un tri­bunal chargé de juger les conflits entre Etats. Si cette proposition attestait de sa lucidité en ce qui concerne les affaires européennes, par contre, il fit preuve d'un aveuglement certain en ce qui concerne l'Asie, adop­tant des positions conquérantes dans cette région. Cette politique se manifesta en de nombreuses occasions. Ainsi, dès 1897, il obtint par la menace d'une interven­tion armée un bail de 25 ans pour la partie méridionale du Liao-Toung. Trois ans plus tard, les troupes russes contribuèrent à mater la révolte chinoise des "Boxers", et s'installèrent en Mandchourie l'année suivante.

Il négligea cependant un point essentiel: la volonté expansionniste japonaise et surtout la modernité de l'armée du Pays du Soleil Levant. Deux pays désirant dominer une même région, c'est en général un de trop. Les Japonais furent d'habiles agresseurs. Le 8 février 1904, les navires japonais attaquèrent et détruisirent la flotte russe mouillée à Port-Arthur. David eut tôt fait de vaincre Goliath. La Russie, première puissance militaire européenne, était défaite par le nain japonais mieux organisé et mieux équipé. Le choc psycholo‑


gigue qui en résulta, mélange de honte et de rage à l'égard des autorités incompétentes, sera l'une des rai­sons de la révolution de 1905.

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