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Névroses

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 17 avri11968 Série D-25 Fiche No 2351 Névroses 1.

Les névroses sont considérées comme des affections psychogènes dont les symptômes expriment des conflits psychiques profondément enracinés dans la vie Infantile.

La psychanalyse montre dans ces maladies des formations de compromis entre le désir et la défense.

2.

Le terme de névrose, introduit pour la première fois par Je médecin écossais W.illiam Cullen dans son traité « First Linas of the Practice of Physics" (1777), désignait l'eooemble des maladies nerveuses et même cardiaques.

Il englobera ensuite l'ensemble· des maladies mentales et des affections du système nerveux.

Ce n'est que tardivement que J'on distinguera des maladies d'origine organique et celles dont l'étiologie est essentiellement psychique.

Le psychiatre français Pierre Janet marque cette évolution lorsque à la fin du XJXe sièc·le il répartit les névroses en deux catégories: l'hystérie et la psychasthénie.

Pour Janet, les névroses sont dues à une chute de la tension psychologique provoquant J'apparition de comportements inférieurs.

Il faudra attendre les « Etudes sur l'Hystérie " (1895) de Freud et Breuer pour que l'origine psychique des névroses soit mise en évidence.

3.

C'est en soignant des malades hystériques que Freud découvre la psychanalyse.

Il comprend vite que de nombreuses affections psychiques échappent à la théra­ peutique médicale, car leur origine est à chercher uniquement dans des conflits infantiles non résolus.

L'étude des rêves et d'un cas de névrose chez un petit garçon de cinq ans (cc Le Petit Hans») permettent à Freud de révéler l'existence du complexe d'Œdipe, qu'i'l considère comme le complexe nucléaire (Kernkomplex) des névroses.

Dans J'évolution normale, chacun doit traverser un certain nombre de stades (stade oral, sadique-anal, phallique) avant de parvenir au stade génital.

Le névrosé n'atteindra jamais Je terme de J'évolution.

Il restera «fixé " à J'un des stades antérieurs ou perpétuellement tenté d'y «régresser"· La régression constitue la perversion; la névrose, la lutte contre la perversion.

4.

Depuis Freud, on distingue trois groupes principaux de névroses.

Les psycho­ névroses, caractérisées par des symptômes psychiques importants (phobies, obses­ sions, inhibitions), telles les névroses hystérique, obsessionnelle et phobique.

Les névroses de caractère, qui sont aussi des psychonévroses mais dans lesquelles les symptômes ne sont pas apparents.

Seuls subsistent les traits de caractères morbides.

Les névroses actuelles forment une catégorie nettement différenciée.

Les plus impor­ tantes de ces affections sont: J'hypocondrie, la neurasthénie et la névrose d'angoisse.

La sexualité est aussi à J'origine de ces troubles, mais elle intervient dans sa forme biologique.

C'est très souvent une décharge sexuelle insuffisante qui est à J'origine de la maladie.

Les principaux symptômes sont J'angoisse et J'anxiété.

5.

La découverte de la psychanalyse devait conduire Freud à élaborer une théorie psychogénétique des névroses.

Le concept central est celui de refoulement.

Lorsqu'un désir se heurte à J'interdiction du Sur-moi, il est refoulé dans J'inconscient.

Les symptômes névrotiques seront les tentatives d'expression déguisée des désirs du Ça.

La découverte du sens de chaque symptôme entraîne sa disparition.

Aussi la plupart des névroses sont-elles accessibles à la psychanalyse. 2 / 2. »

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