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NERVAL Gérard de

Publié le 08/11/2020

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Schiller, Hoffmann, Bürger, Jean-Paul, dont il publie des traductions dans les revues. Il a fait paraître - de sa façon, cette fois - des contes fantastiques, et, surtout, des poésies, dont plusieurs, par leur feinte légèreté et leur transparence, le contiennent déjà tout entier : Elle a passé, la jeune fille... ; Épitaphe; Quiconque a regardé le soleil... ; et la célèbre Fantaisie, où apparaît le thème nervalien du faux souvenir, que Gérard désignera plus tard sous le nom de théorie des ressemblances. Mais il est vrai qu'il a, surtout, perdu beaucoup de temps ; beaucoup lu et dans toutes les directions. (La Bibliothèque nationale conserve un exemplaire de Du Bartas qui porte la mention calligraphiée : lu entièrement par Gérard, avec sa signature et la date, 1830.) Il a flâné, dilapidé un héritage pour ses amis, et pour une femme qu'il n'a pas voulu prendre (elle n'avait pourtant pas dans le monde des arts la réputation d'une femme farouche); mis la main à des oeuvres que signeront Dumas, ou d'autres confrères ; fait des dettes et besogné pour les payer à coups d'articles de journaux et de « souvenirs de voyages », qu'il estime - à tort - insignifiants. Pourtant, des quinze années qui lui restent à vivre, dix seront presque improductives encore; apparemment, tout au moins. Son insouciance et son peu d'enthousiasme à rassembler ou faire connaître les meilleurs de ses écrits continuent à étonner Dumas et Théophile Gautier, ses deux glorieux amis. (Le plus bouleversant de ses chefs-d'œuvre, Aurélia, est pourtant commencé dès la première sortie de clinique en mars 1841.) À peine guéri, il reprend ses interminables lectures de livres érudits : religions anciennes, mythologies orientales, etc. Il continue de produire (pour subsister tout simplement) des articles ou feuilletons dramatiques dans les journaux, des livrets d'opéra ou d'opéra-comique. Il reprend surtout ses éternels voyages (Orient, décembre 1842 - décembre 1843 ; Belgique et Hollande, 1844 ; Angleterre, 1845 et 1849 ; Allemagne encore, 1850). Le Voyage en Orient, qu'il a fait paraître en partie dans la presse dès 1846, sort en version définitive et ne trouve guère d'écho (1851). À la scène, la même année, son Imagier de Harlem est un échec. Une nouvelle crise mentale éclate. À partir de 1851, les rechutes vont se produire à intervalles de plus en plus rapprochés. En 1852, on l'hospitalise à la maison Dubois; en 1853, et de nouveau en 1854, à la clinique du Dr Blanche.

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