nerval
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
Gerad de Nerval a entreprit un acte de fondation de la revue Le Monde Dramatique, en 1835, en hommage
de son idole.
Peu à peu, au cours des quelques mois la revue n’existe plus, en amenant avec sa disparition
un etat critique, de l’écrivain, du point de vue financier.
Il se trouve totalement ruiné, criblé de dettes, et a
cause de cela il s’est vu oblige de transformer l’acte de l’écriture dans un métier, afin de pouvoir gagner
son existence.
Ainsi Nerval a deploye une prodigieuse activité de journaliste, en signant seul ou avec son
ami Gautier des nombreux ouvrages feuilletons, des croniques dramatiques, des conte-rendus dans Charte
de 1830, dans La Presse ou Le Figaro, et encore des relatations de voyage.
L’image de Nerval que les contemporains ont gardée, a été accablée par les dimensions de ses activités
journalistiques, d’après certains analystes « fine et lucide » sans être « révolutionnaire » (P.
Benichou), ou
selon autres, fécondée par des principes esthétiques voyants (J.Bony), en attestant un « grand journaliste ».
(J.Guillaume, Cl.
Pichois)
Un autre moment des plus critiques, qui a fait presque accabler son existence, a été la perte de celle qui est
entrée pour toujours à l’intérieur de son âme et de tout son être, en fait une deuxième disparition féminine
dans sa vie, car l’actrice s’est mariée avec le flutiste....Pour faire oublier Jenny Colon, Nerval est tombé
amoureux de la pianiste ...
qu’il a rencontrée en 1839 à Vienne.
Ensuite, ce que lui a confirmé le
sentiment irrémédiable de l’amour impossible et le fait que son destin n’était pas du tout de sa part, a été la
mort de l’actrice en 1842.
Tous ces mauvais évènements, qui ont surchargé le chemin de sa vie, ont apporté des conséquences
négatives pour son être, spécialement pour les mécanismes de la raison.
Alors, un premier signe en ce sens
est apparu lors d’une première crise, manifestation qui a été diagnostiquée plus tard par les médecins
comme « alliance de manie aigue et de...
circulaire », après son errance à travers l’Europe, d’Hollande en
Allemagne, de Belgique en Autriche.
Ces types d’expériences malheureuses se sont faits senties encore
entre 1851 et 1852, mais surtout entre les années 1853-1854 quand il a dû être soigné dans la maison du
docteur Blanche à Passy.
Toutefois, Nerval n’a pas cédé, même si les moments de crise alternaient avec
ceux de lucidite, et il occupait ses loisirs avec d’autres voyages, parmi lesquels on distinque celui en
Orient (1843) en quête de la reine de Sabas « avatar local de son idéal féminin ».
Malgré les 14 mois d’internement et les 3 mois de voyage en Orient, au cours de 3 ans (1852-1855),
Nerval a publié, avant la mort, des livres qui lui ont apporté la renommée postume.
Loreley, souvenirs d’
Allemagne, Les Nuits d’Octobre, Les Illuminés, La Bohème Galante, en 1852, Contes et facéties, Petits
Châteaux de Bohème, en 1853, Les Filles du Feu, Les Chimerfes et Pandorfa en 1854, et le 1 janvier, 1855
le début d’Aurélia..
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