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Nectanebo IIrégna de 359 à 341 av.

Publié le 23/05/2020

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« Nectanebo II régna de 359 à 341 av.

JC Pour comprendre la vie dramatique de Nectanebo II, qui fut le dernier pharaon égyptien, et discerner les raisons de sa politique, il faut remonter jusqu'à -404, date à laquelle l'Égypte, après une occupation Perse de cent vingt ans (525-404 av.

JC), retrouva son indépendance. Libérée de la Perse grâce aux circonstances, l'Égypte n'avait cessé de rester profondément divisée par les dissentions intestines que provoquait la violente opposition qui séparait la population urbaine du Delta, travaillée par des mouvements démocratiques, du clergé qui prétendait en revenir à l'ancien régime, et reformer une oligarchie héréditaire et privilégiée. Outre ces luttes d'ordre social, l'Égypte était incapable de former un front unique, même dans le Delta, en raison des rivalités d'ordre économique et politique qui divisaient entre elles les grandes villes maritimes. Lorsque Nectanebo Ier avait fondé à Saïs la XXXe dynastie (-378), il avait cherché à ramener la concorde dans le pays en faisant des donations au clergé et en embellissant les grands temples.

Mais le clergé se refusait à payer l'impôt et, sur ce point, le roi ne pouvait transiger. La préparation à la lutte inévitable contre la Perse nécessitait, en effet, des ressources financières d'autant plus importantes que la diplomatie du grand roi isolait l'Égypte.

La Paix de Callias (-371) imposée à la Grèce par Artaxerxès, en rendant aux cités grecques leur autonomie, empêchait la Grèce d'organiser une résistance commune. Or Nectanebo Ier, pour rallier le clergé, s'était aliéné les villes.

Découragé, il avait abandonné le trône à son fils Téos (361-359 av.

JC) qui entreprit une politique nettement favorable aux villes, et par le fait même, défavorable au clergé.

Son but était de reconstituer une armée nationale, tout en pratiquant une politique philhellène qui lui permettait de disposer de 10 000 mercenaires grecs.

Pour se procurer des ressources, il exigea de l'Égypte un effort fiscal plus considérable qu'à aucune époque de son histoire : un impôt de 5 % fut établi sur les loyers des maisons, sur la vente du blé et des produits manufacturés ; rompant avec la politique de libre échange que pratiquaient les pays méditerranéens, il frappa les importations d'un droit de 10 % ; la taxe de capitation fut augmentée de 70 % ; et les temples furent soumis à l'impôt.

Devant leur refus, les huit dixièmes des revenus sacerdotaux furent attribués à l'État.

En outre, les Égyptiens furent invités à déposer entre les mains du roi tous les objets d'or et d'argent qu'ils possédaient, dont la valeur devait leur être remboursée après la guerre qui s'annonçait : c'était la première fois que l'Égypte recourait à un emprunt forcé. Grâce à ces ressources, considérables en raison de la prospérité économique que connaissait l'Égypte, Téos put mettre sur pied, outre les troupes mercenaires grecques, une armée nationale, recrutée par la conscription, de 80 000 hommes, et réunir une flotte de 275 trières. L'Égypte, depuis Ramsès II, n'avait pas disposé de pareilles forces militaires.. »

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