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NATURE ET CULTURE

Publié le 30/06/2020

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« La confrontation même des notions de nature et de culture constitue la première problématique des sujets, à savoir la définition des rapports du naturel et du culturel, et de la distinction de l'un et de l'autre, question qui peut être posée soit de manière générale, soit à propos d'un point particulier comme le goût, la féminité, etc. La seconde grande problématique est celle de l'ethnocentrisme et du relativisme culturel. Selon la fameuse définition de l'anthropologue anglais E.D. Tylor (1832-1917), « La culture ou civilisation est ce tout complexe qui comprend la connaissance, la croyance, l'art, la morale, le droit, la coutume et toutes autres aptitudes ou habitudes acquises par l'homme en tant que membre de la société. » La culture est ainsi cette partie de son milieu que l'homme crée lui-même. par opposition à la nature, qui est le milieu donné à l'homme, et l'être biologique qu'est l'homme lui-même. LA PROHIBITION DE L'INCESTE Dans Les structures élémentaires de la parenté (1949), Cl. Lévi-Strauss voit dans la prohibition de l'inceste l'articulation du naturel et du culturel. En effet, la prohibition de l'inceste est une règle, donc relève de la culture, mais elle est la seule règle à être universelle, et par là elle relève de la nature. Elle apparaît comme ayant pour fonction « d'établir, entre les hommes, un lien sans lequel ils ne pourraient s'élever au-dessus d'une organisation biologique pour atteindre une organisation sociale » (p. 565), car elle est « moins une règle qui interdit d'épouser mère, sœur ou fille, qu'une règle qui oblige à donner mère, sœur ou fille à autrui. C'est la règle du don par excellence. » (p. 552) Or le don fonde les relations sociales dans la mesure où il est un système d'échange. (Cf. infra, les échanges). ...»

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