Narcisse DIAZ DE LA PENA:FOLLES FILLES.

« Narcisse DIAZ DE LA PENA FOLLE S FIL LES Devant ce tableau aux couleurs chatoyantes, on comprend l'influence que Diaz exerça sur le jeune Renoir.

Les deux artistes partageaient un même amour pour la beauté, surtout quand elle prenait les traits de belles jeunes filles.

C'est par ses séries de Bohémiens que Diaz se révéla à un public friand de sujets exo­ tiques et de femmes aux allures lascives.

L'artiste n'avait pas une connaissance particu­ lière de ce milieu, qu'il différenciait mal du monde oriental.

Il puisait surtout dans son imagination, son goût pour l'exotisme faisant le reste.

Le décorum était très important à ses yeux.

Le peintre collectionnait d'ailleurs les costumes et les bijoux qu'il représentait sur ses toiles.

L'HOMME D'origine espagnole, Diaz était né en France.

Orphelin très tôt, il eut également le malheur de perdre sa jambe droite au cours de ses jeunes années.

Comme Renoir, il commença par gagner sa vie en décorant de la porcelai­ ne- activité qui lui donna le goût des scènes de genre et des sujets mythologiques.

En l 837, il rencontre le peintre Théodore Rous- Narcisse DIAZ DE LA PENA 1808-1876 • Folles Filles • Huile sur toile 33 cm x 24 cm • Signé en bas, à gauche, «N.

Diaz» • Peint vers 1844 • Localisation : Paris, musée du Louvre • Expositions: Paris, 1877, 1900, 1991 seau dans la forêt de Fontainebleau et devient l'un des artistes les plus actifs de l'École de Barbizon.

Ses succès au Salon, où il remporte plusieurs médailles, le font connaître d'un large public.

Mais «Papa Diaz», comme on l'appelle alors, saura se montrer accueillant vis-à-vis des futurs impressionnistes.

LE TABLEAU Diaz nous fait pénétrer au coeur d'un mysté­ rieux sous-bois peuplé de charmantes jeunes filles aux yeux rêveurs.

Le tableau est divisé en trois plans, correspondant à trois groupes de femmes.

La dernière, au fond, nous présente un dos soumis.

L'artiste veut nous donner l'impression qu'il suf­ firait de faire quelques pas pour trouver d'autres créa­ tures, aussi belles.

L'HISTOIRE Cette toile fut achetée par Adolphe Moreau père en 1 845 chez Susse.

Elle fit partie de la donation Moreau-Nélaton de 1902.

LA COT E Les tableaux de Diaz so nt très accessib les.

«Jamais un peintre qui se resRecle ne doit loucher à un pinceau s'il n'a un modele sous ses yeux», disait Diaz, qui, Ioule sa vie, peindra de belles nymphes comme celle-ci.

Une Meute de chiens trav ersant la forêt de Fo ntaineb leau a att eint 27S OOFF (SO OO dollar s) à Ne w Yor k en 1993.. »