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Musluh al-Din Saadivers 1200-1291Musluh al-Din -- connu sous son nom de plume, Saadi (Sa'di) qu'il prit en l'honneur duprotecteur de son père : le prince de Chiraz, Saad ben Zengui -- naquit en cette ville, aucours des dernières années du XIIe siècle.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Musluh al-Din Saadivers 1200-1291Musluh al-Din -- connu sous son nom de plume, Saadi (Sa'di) qu'il prit en l'honneur duprotecteur de son père : le prince de Chiraz, Saad ben Zengui -- naquit en cette ville, aucours des dernières années du XIIe siècle. Ce document contient 1240 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Musluh al-Din Saadi vers 1200-1291 Musluh al-Din — connu sous son nom de plume, Saadi (Sa'di) qu'il prit en l'honneur du protecteur de son père : le prince de Chiraz, Saad ben Zengui — naquit en cette ville, au cours des dernières années du XIIe siècle.

Pour sa naissance, comme pour son décès, on hésite entre plusieurs dates.

A Chiraz régnait alors la dynastie des Salghoris.

Après y avoir passé sa jeunesse, Saadi continua ses études à l'Université de Bagdad : il s'y pénétra de mysticisme et inaugura la série de ses voyages par un pèlerinage à La Mecque où il devait retourner plusieurs fois.

En maint passage de ses œ uvres, il fait de claires allusions à sa vie errante : si l'on tend à mettre en doute certains épisodes de ces voyages (notamment dans l'Inde), il visita ce pays, l'Asie centrale et occidentale, l'Égypte, l'Abyssinie et peut-être une partie de l'Afrique du Nord. L'itinéraire de ses voyages reste conjectural.

En son ensemble, sa vie, comme son œ uvre, donne une impression d'harmonie malgré les épreuves qui la traversent.

Elle se partage en trois périodes, chacune d'une trentaine d'années : enfance et années d'études, voyages, retour au pays natal et longue vieillesse.

Vers le milieu du XIII esiècle, le poète regagna Chiraz, riche de l'expérience et du savoir acquis en diverses régions.

La même dynastie régnait à Chiraz, payant tribut au grand Khan des Mongols qui se préparait à détruire le califat de Bagdad en 1258.

Le prince de Chiraz, se déclarant vassal du sultan mongol de Perse, réussit à se maintenir dans ses domaines, protégea savants et littérateurs.

Saadi écrivit une série de poèmes en l'honneur de ce prince, puis des sultans mongols et de leurs ministres.

Puisant au trésor de récits, d'anecdotes et de réflexions qu'il avait amassé durant ses voyages, il se rendit promptement célèbre par ses deux recueils : le Boustân (1257) et le Golestân (1258).

Sa tombe, qui subsiste aux lieux où il termina sa vie, presque centenaire, devint un objet de pèlerinage. L' œ uvre de Saadi comprend une demi-douzaine d’opuscule en prose, douze recueils de poésie ; le Boustân ; le Golestân . Les opuscules sont des dissertations : exhortations à quitter les vanités de ce bas-monde, supériorité de la raison sur le sentiment, conseils adressés aux princes, tels en sont les principaux sujets.

Le poète y donne libre cours à son goût pour les réflexions morales ; il présente ses conseils et ses fines observations sur un ton de grâce souriante et de simplicité qui l'apparente à saint François de Sales ; de plus, ce faisant, il porte à leur perfection les développements moraux que l'on note à toute époque dans la littérature persane, car ils répondent à l'une des tendances maîtresses de l'esprit iranien.

Saadi cède volontiers à cette inspiration morale dans ses poésies de caractère officiel — odes solennelles (qacîda), panégyriques, élégies funèbres — ce qui ne laisse pas d'en alourdir parfois l'allure. Supérieurs à celles-ci sont les quatre recueils de petites odes (ghazal) où il se laisse aller plus librement à son inspiration, célébrant la grandeur de Dieu chantant la nature, l'amitié, surtout l'amour et ses inquiétudes.

Bien qu'en ce dernier thème d’inspiration Hâfiz ait plus tard égalé — sinon surpassé — Saadi, les meilleurs juges parmi ses compatriotes n'hésitèrent point à reconnaître sa maîtrise.

C'est depuis Saadi que le ghazal, ayant réalisé sa forme parfaite, élimina peu à peu l'ode solennelle (qâcida).. »

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