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Mungo Park1771-1805Mungo Park naquit le 10 septembre 1771, septième enfant d'un fermier de Fowlshiels, prèsde Selkirk, en Écosse.

Publié le 22/05/2020

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« Mungo Park 1771-1805 Mungo Park naquit le 10 septembre 1771, septième enfant d'un fermier de Fowlshiels, près de Selkirk, en Écosse.

Ayant obtenu son doctorat en médecine à l'Université d'Édimbourg, il fit, en 1792-1793, en qualité de chirurgien du bord, un voyage à Sumatra, où il découvrit de nouvelles plantes.

En 1793, il offrit ses services comme explorateur à l'African Association, qui avait été fondée en 1788 pour promouvoir les découvertes et l'expansion commerciale et politique en Afrique.

C'est ainsi qu'il fut envoyé au fleuve Gambie, chargé d'instructions lui enjoignant de pénétrer jusqu'au Niger pour en découvrir la source et l'embouchure et en visiter les principales villes, en particulier Tombouctou. A Pisania sur le Gambie, Park passa six mois avec des marchands anglais afin d'apprendre la langue mandingo et de s'accoutumer au climat.

Le 2 décembre 1795, il partit en direction de l'est avec deux indigènes et un cheval.

Le voyage s'effectua rapidement et sans encombre.

Mungo Park traversa les fleuves Falémé et Sénégal pour atteindre Kooniakary (à trois cents milles de Pisania).

Il entra alors dans le Ludamar, un royaume maure ; il y fut d'abord dépouillé de presque tout ce qu'il possédait et, au début de mars 1796, à Samee (à six cents milles est-nord-est de Pisania) il fut pris lui-même et conduit dans un camp maure à Binaun (15° 15' N.

- 5° 50' O.).

Enfermé avec ses deux hommes, insulté, laissé à demi mort de faim et avec si peu d'eau qu'il en eut parfois le délire, il parvint à s'échapper le 26 mai.

Seul, sans provisions d'aucune sorte, avec un cheval que les Maures avaient réduit à l'inutilité, tant ils l'avaient affamé, il se fraya un chemin en direction sud-sud-est, parcourant deux cent cinquante milles à travers une contrée totalement inconnue, vivant de la charité des nègres ou leur vendant ses habits.

Il atteignit le Niger (ou “ Joliba ”) à Ségou (13° 55' N.

- 6° 12' O.), le 20 juillet.

Le roi de Bambarra ne voulut pas le voir par crainte des Maures, mais lui envoya cinq mille cauris (monnaie locale) et un guide pour Sansinding sur le Niger.

Il explora ce fleuve en aval sur environ quatre-vingts milles en en relevant la direction continue est-nord-est, et recueillit des renseignements nombreux sur le pays.

Le 31 juillet, miné par la fièvre et sans vivres, menacé par des Maures à l'est, il revint à Silla, à environ six cents milles de Pisania.

De là, il remonta le Niger sur près de cent vingt milles, gagnant parfois le gîte et la nourriture en écrivant des saphies (charmes porte-bonheur) pour les indigènes.

Mais la saison des pluies vint inonder le pays ; la fièvre ne le quittait pas, des bandits le dévalisèrent, ne lui laissant que sa chemise et son pantalon.

En septembre, alors qu'il était presque à bout de forces, il reçut l'hospitalité d'un marchand de Kamalia, bon et instruit, qui le retint six mois.

C'est là qu'il recouvra la santé et qu'il rédigea en longues et précieuses notes les nombreuses observations dont il s'était enrichi.

En avril 1797, il partit de Kamalia avec une caravane, et après un parcours de près de mille six cents milles qu'il accomplit la plupart du temps seul, il arriva en Angleterre en février 1798. Le récit de Park, paru en volume en 1799, révéla que le charme et le talent de l'écrivain étaient aussi exceptionnels que le courage de l'explorateur.

Il se maria la même année et commença bientôt à pratiquer la médecine à Peebles, mais en 1803 le Ministère des colonies le requit d'explorer à nouveau le Niger, lui offrant dans ce but un appui financier considérable.

Sir Walter Scott, son voisin et ami, tenta vainement de l'en dissuader.

Le 27 avril 1805, il partait de Kayee (près de Pisania) avec une caravane de quarante-deux ânes. »

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